@informateur- Le chef de la Transition militaire burkinabè continue ses récriminations contre les dirigeants ivoiriens qu’il accuse sans arrêt de fomenter un coup pour le déstabiliser. En effet, lors de sa rencontre avec les forces vives de la nation, ce jeudi 11 juillet, le capitaine putschiste qui reproche au président ivoirien Alassane Ouattara d’héberger sur le sol ivoirien des ennemis qui manœuvrent pour l’évincer, s’est fendu d’une diatribe acerbe à l’encontre des autorités ivoiriennes.
Les mots d’Ibrahim Traoré ont résonné, de la façon la plus sonore. « Je le dis, j’insiste et je persiste, nous n’avons rien contre le peuple ivoirien mais, nous avons quelque chose contre ceux qui dirige la Côte d’Ivoire…Nous ne voulons plus nous inscrire dans cette diplomatie. Nous le disons et nous le répétons encore, il y a bel et bien à Abidjan un centre des opérations pour déstabiliser notre pays, personne ne peut le nier. Nous vous montrerons des preuves physiques, vous allez comprendre de quoi nous parlons ‘‘, a fulminé le chef de la Transition militaire burkinabè contre le président ivoirien Alassane Ouattara. Avant de s’attaquer au Bénin en ces termes: ‘’Personne ne viendra nous dire, qu’au Bénin, il n’y a pas de base française fixée contre nous. Et je les mets au défi. Nous avons les preuves. Il y a deux bases françaises au Bénin. Nous n’avons rien contre le peuple béninois, nous avons un problème avec la politique des dirigeants béninois’’.
Des propos qui n’augurent pas d’une normalisation rapide des relations entre les putschistes de l’Alliance des États du Sahel et la CEDEAO, alors que les Chefs d’État de l’organisation sous-régionale ont appelé dimanche, lors du dernier sommet de la CEDEAO à Abuja, les Transitions militaires au Burkina Faso, au Mali et au Niger à renoncer à leur projet d’acter leur retrait de l’organisation commune par la création d’une confédération. Afin de revenir à la raison et à la maison, c’est à dire au sein de la CEDEAO.
Au regard des déclarations d’Ibrahim Traoré, la mission du président sénégalais Diomaye Faye ne sera pas des plus aisées. Lui qui a été chargé par la CEDEAO, au terme du sommet d’Abuja, de discuter avec les trois de l’AES pour éviter une rupture totale qui déboucherait sur des conséquences désastreuses pour les populations de leurs pays et leurs ressortissants dans les les États de la CEDEAO.
DL/informateur.ci