‘@Informateur- Enseigner les sciences modernes, les sciences sociales, les technologies de l’information, l’apprentissage du turc et des langues étrangères, la culture, l’art et la littérature…. Tel est l’éventail d’intervention de la Fondation Maarif de Turquie qui s’est, depuis sa création en 2016 en Turquie, déployée dans près d’une soixantaine de pays dont 26 en Afrique.
Basée sur le patrimoine commun de l’humanité, cette Fondation qui a pris le dessus, sur les écoles de l’imam Fethullah Gülen– accusé par Ankara d’avoir fomenté la tentative de coup d’État de juillet 2016- et dont le réseau continue d’être démantelé, attribue des bourses à tous les niveaux d’enseignement. De la préscolaire au doctorat, en passant par des activités de recherches scientifiques et de recherche-développement, les candidats qui remplissent les conditions sont les bienvenus.
L’un des leviers de la diplomatie culturelle de la Turquie, la Fondation Maarif a repris en 7 ans plus de 200 écoles affiliées à Fethullah Gülen dans 18 pays. Faut-il rappeler qu’au lendemain du coup d’Etat manqué en Turquie, le président Recep Tayyip Erdogan avait demandé à tous les pays amis de la Turquie, notamment les pays africains de procéder à la fermeture des «écoles Gülen». Une requête qui a vite trouvé un écho favorable en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Niger, Sénégal, au Mali et en Somalie pour ne citer que ces pays.
Le président de la Fondation Maarif, Birol Akgün était, le vendredi 10 mars dernier, l’hôte du président de la transition malienne, le Colonel Assimi Goïta. Le renforcement de la coopération entre le Mali et la Turquie dans le domaine de l’éducation était au centre de cette rencontre ; laquelle a également permis de se faire une idée du poids de la Fondation au Mali où elle compte plus 3000 élèves sur un total de 21.000 étudiants en Afrique.
Charlène ADJOVI