‘@Informateur- En dépit de ses multiples services de qualité, de confort et de convivialité, l’aéroport de Bobo-Dioulasso, capitale économique du Burkina Faso, ne tourne pas à plein régime. Ce qui n’est pas du goût du président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré.
Recevant, jeudi, une délégation de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), conduite par son directeur général, Moussa Mohamed, le président Traoré a fait part à ses hôtes de son souhait de voir l’aéroport de Bobo-Dioulasso fonctionner 24 heures sur 24. «Le président nous a demandé de faire en sorte que cet aéroport puisse s’agrandir afin d’accueillir des activités économiques d’une envergure sous régionale», a déclaré M. Moussa, à sa sortie d’audience avec le président. Précisant que : « nous venons donc de prendre les engagements de donner suite aux demandes du Président de la Transition en ce qui concerne l’aéroport de Bobo-Dioulasso».
Jusque-là, faut-il le préciser, l’aéroport de Bobo- Dioulasso, deuxième ville importante du Burkina Faso est doublement géré par l’ASCENA en tant qu’aéroport communautaire et en tant qu’aéroport de gestion des activités aéronautiques nationales.
Outre l’aéroport de Bobo-Dioulasso, le sort des aérogares secondaires au Burkina Faso a également été évoqué. «Nous avons donné toutes les assurances à monsieur le Président de la République que nous mettrons tous nos efforts ensemble avec ceux du ministère pour donner suite à ses demandes dans les meilleurs délais possibles», a indiqué le DG de l’ASCENA.
Alfred SIRIMA