‘@Informateur.info- Moins d’une semaine après la mort par balles de 7 personnes dont les corps ont été découverts par des habitants de Tanwalbougou dans la foulée d’une opération militaire menée par les forces de sécurité burkinabè dans une localité proche, les premières arrestations tombent.
De fait un officier ayant participé à l’opération et dont l’identité n’a pas pour l’instant été révélée a été relevé de ses fonctions et mis aux arrêts jeudi a appris informateur.info. Ce, dans le cadre d’une enquête administrative ouverte par l’Inspection générale des Forces armées nationales.
Cette arrestation, faut-il le préciser, intervient 24 heures après l’émission d’un communiqué du ministère de la défense qui promettait une rigueur dans l’enquête. «Si la responsabilité d’éléments des FDS était établie, les auteurs répondront de leurs actes conformément aux lois et règlements qui régissent les forces armées nationales», mentionnait le communiqué.
Notons qu’en mai dernier dans la même localité, 12 autres personnes soupçonnées d’activités terroristes avaient trouvé la mort après avoir été interpellées par la gendarmerie de Tanwalbougou. Ces deux affaires attendent toujours d’être éclaircies par la justice.
Le rythme des morts civils par balles qui prennent des allures de meurtres à Tanwalbougou, commune située dans la province de Fafa N’Gourma dans l’est du Burkina Faso, fait penser à une série de bavure militaire.
Alfred SIRIMA