‘@Informateur-Objet de redressements fiscaux dont elles contestent le bien-fondé, bien de coopératives de café-cacao ne savent plus à quel saint se vouer. Afin d’aplanir les incompréhensions, l’Association des présidents de Conseils d’administration de coopératives de café-cacao (Aspcacc) s’est autosaisie de la question en allant à la rencontre de la direction des opérations d’Assiette de la Direction générale des Impôts.
En effet, le président de l’Aspcacc, M. Moussa Sawadogo à la tête d’une forte délégation a été reçu, jeudi 17 février 2022 à Marcory, par le directeur des opérations d’Assiette de la direction des impôts, M. Bruno Kanga en compagnie du sous-directeur des filières. Cette rencontre fait suite à une demande formulée le 8 février dernier par la faitière des coopératives de café-cacao.
A l’entame, le président de l’Aspcacc a salué la disponibilité de la direction des impôts qui a bien voulu les recevoir, lui et sa délégation pour exposer les préoccupations liées aux impôts, notamment les redressements fiscaux auxquels de nombreuses coopératives sont en butte depuis quelque temps. La parole est revenue ensuite à la coordonnatrice de l’Aspcacc, Mme Rosemarie Tanoé qui, après avoir présenté l’Association a ouvert les échanges en ces termes : «Nous avons souhaité cette rencontre pour vous faire part des redressements qui sont faits sur certaines coopératives depuis peu à l’intérieur. Nous venons pour comprendre qu’est-ce qui est imposable au niveau des coopératives parce que les centres d’impôts à l’intérieur dénient aux coopératives d’être des structures non commerciales. Nous assistons à des redressements qui portent sur des centaines de millions. Cela nous déroute quelques fois quand on sait que ces structures sont le plus faible maillon de la chaîne de la filière».
La coordonnatrice de l’Aspcacc n’a pas manqué de rappeler le fait que ces redressements fiscaux interviennent dans un contexte où l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana, et l’Union européenne consentent des efforts pour l’amélioration du revenu des producteurs. «Nous croyions que c’est sur la base de la déclaration fiscale d’existence, et l’agrément du Conseil Café-Cacao que l’imposition doit se faire mais là c’est comme si on nous imposait autre chose», a-t-elle fait remarquer. Lire la suite…