‘@Informateur.info- Comme annoncé, la cérémonie d’investiture de Kouadio Konan Bertin dit KKB en tant que candidat à la présidentielle du 31 octobre prochain a eu lieu ce dimanche 4 octobre 2020.
En présence d’un public important qui a fait le plein du Palais de la Culture de Treichville, l’ancien président des jeunes du PDCI-RDA a confirmé sa candidature non sans critiquer l’ancien président ivoirien, Henri Konan Bédié, candidat du vieux parti.
«Ma famille politique a été muselée par quelques hiérarques du PDCI qui par peur de perdre leurs privilèges ont interdit tout débat démocratique interne. Le candidat de ce parti n’a hélas aucun projet. C’est une candidature de revanche avec pour objectif la pure et simple restauration d’un pouvoir perdu. Tournant le dos aux enseignements de son créateur ce parti s’éloigne de l’exigence d’union du peuple ivoirien ; il cherche à diviser, à cliver, il promeut l’affrontement là où la concorde démocratique s’impose. Face à cette situation de péril imminent, face à l’incurie des partis, j’ai décidé, encouragé par des dizaines de milliers de nos concitoyens, de prendre mes responsabilités», a déclaré KKB.
Et l’ancien député de Port-Bouet d’ajouter : «J’ai décidé de présenter ma candidature à l’élection présidentielle. Je viens devant vous avec humilité et détermination».
Candidat indépendant, KKB a pris des engagements «devant le peuple ivoirien» lors de cette cérémonie. «Je m’engage solennellement devant le peuple ivoirien à servir sans faiblesse l’objectif suprême de la paix. Cela impose le respect de toutes les idées, de toutes les différences, de tous les courants de pensée. Cela impose que le pouvoir cesse d’être concentré dans les mains uniques d’un parti, ou d’un groupe ethnique», a souligné KKB.
Déjà candidat en 2015 où il était arrivé en 3e position derrière Alassane Ouattara et Pascal Affi N’Guessan, KKB a critiqué la classe politique à l’origine selon lui, des violences enregistrées ces derniers mois.
A l’en croire, «cette situation est le résultat de l’incapacité des partis politiques à se réformer et à renouveler leurs responsables».
Steven IBRAHIM