‘@informateur- Le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a évoqué, mardi soir, « des morts » suite à une tentative de coup d’Etat, caractérisée, toute la journée, par des échanges de tirs nourris dans le périmètre du Palais du Gouvernement où se tenait un Conseil des ministres.
Après 5h de combat, selon lui, « la situation dans le pays était sous contrôle après une attaque contre la démocratie », assure-t-il en début de soirée, dans une conférence de presse au Palais du Gouvernement.
« Plusieurs blessés et des morts » sont à déplorer, insiste le président Umaro sans établir un bilan. Plus tôt, avant son apparition publique, le chef de l’Etat bissau-guinéen est sorti de son silence pour annoncer sur son compte Twitter, « aller bien », après plusieurs de confusion dans la capitale du pays.
“Je vais bien Alhamdoulillah (ndlr: Dieu merci). La situation est sous contrôle gouvernemental. Je remercie la population de G-Bissau et toutes les personnes au delà de notre pays qui se sont inquiétées pour mon gouvernement et moi”, avait-il posté.
Selon Umaro Embalo, les assaillants qu’il n’a pas identifiés ou nommés aurait pu « lui parler avant ces événements » qu’il qualifie « d’acte préparé et organisé ». Toutefois, il attribue cet acte aux « décisions prises pour la lutte contre le narcotrafic et la corruption » avant d’asséner que « ce n’est pas qu’une tentative de coup d’État mais pour tuer le président de la République et tout le cabinet ».
La Cédéao avait condamné cette « tentative de coup d’État » et tenait « les militaires responsables de l’intégrité physique » du président Umaro Sissoco Embalo et des « membres » de son gouvernement. Quant à l’Union africaine, elle invitait les militaires à « retourner » dans leurs casernes et à adopter une posture « republicaine ».
Alfred SIRIMA