‘@Informateur- Alors que la grève illimitée lancée le 3 août dernier par la Centrale syndicale s’apprête à entrer dans sa phase de durcissement la semaine prochaine, selon les initiateurs, l’association des présidents de Conseils d’administration des coopératives de Café-cacao (ASPCACC) est sortie de son silence.
Dans une déclaration dont nous avons reçu copie, ce vendredi 12 août, l’ASPCACC juge cette grève déshonorante pour l’image du premier pays producteur du Cacao. «L’ASPCACC observe depuis quelques mois une polémique à propos de la répartition du fonds Covid-19 accordé par le Gouvernement aux producteurs, entre le Conseil du Café Cacao (CCC), organe de régulation de la Filière et la Centrale Syndicale Agricole de Côte d’Ivoire (CSA-CI). Cette polémique qui est sortie du cadre de la Filière pour se retrouver dans les medias et sur la place publique a fini par déboucher sur une grève illimitée entamée le 3 août dernier dans quelques délégations régionales»,mentionne la déclaration. Tout en précisant ne pas être impliquée dans la grève en cours, «l’Association des Présidents de Conseils d’administration des coopératives de Café-cacao juge, cependant, la situation quelque peu déshonorante pour l’image du pays surtout qu’il y a seulement trois mois à Yamoussoukro, des Producteurs initiaient une journée d’hommage au Président Alassane Ouattara».
«C’est pourquoi, poursuit la déclaration, l’Association des Présidents de Conseils d’administration des Coopératives de Café-cacao voudrait exhorter vivement le Conseil du Café-Cacao et la Centrale Syndicale Agricole de Côte d’Ivoire à un dialogue constructif autour des préoccupations soulevées pour sortir du statuquo».
Pour le président de l’ASPCACC, Moussa Sawadogo, signataire de la déclaration, «Ce sont les producteurs de Côte d’Ivoire qui seront les premiers bénéficiaires d’un climat apaisé et propice à l’implémentation des politiques visant à l’amélioration de leurs revenus dans la Filière Café-Cacao».Fort donc de cela, «l’ASPCACC est bien disposée à faciliter le Dialogue entre le Conseil du Café-Cacao et la Centrale Syndicale Agricole de Côte d’Ivoire si nécessaire»,conclut la déclaration.
Géneviève MADINA