Près de deux semaines après le crash du MI-24 de l’armée ivoirienne qui a coûté la vie à ses cinq occupants, le gouvernement a livré, mercredi, les premières conclusions de l’enquête diligentée après le drame, évoquant des conditions « météorologiques défavorables ».
Selon le ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, « les premières conclusions de l’enquête diligentée au lendemain du crash de cet aéronef, un hélicoptère de l’armée ivoirienne, indiquent que le crash serait survenu suite à des conditions météorologiques défavorables », a déclaré à la presse, M. Coulibaly, faisant le compte-rendu du Conseil des ministres présidé, ce mercredi, par le Président Alassane Ouattara.
Il a précisé que « les premières constatations pensent que l’aéronef a pu être frappé par la foudre, mais à partir du moment où une des boîtes noires a été trouvée, et la deuxième étant toujours en train d’être recherchée, leur exploitation permettra de dire de façon précise quelles étaient donc les conditions météorologiques qui ont été à la cause du crash de cet hélicoptère de l’armée ».
Par ailleurs, le ministre Amadou Coulibaly a souligné que les recherches ont permis de retrouver les dépouilles des membres de l’équipage, constitué de trois instructeurs étrangers et de deux opérateurs ivoiriens, annonçant qu’un « hommage militaire » sera rendu, vendredi, aux victimes à l’Etat-major général des Armées suivi « d’honneurs » aux trois instructeurs étrangers à la base aérienne de Port-Bouët avant le rapatriement de leurs corps.
Pour rappel, dans la nuit du jeudi 9 au vendredi septembre 2021, un hélicoptère d’attaque MI-24 de l’armée ivoirienne, en mission de reconnaissance sur la ligne frontalière nord, s’est écrasé à deux kilomètres au nord de Togolokaye, dans le département de Tehini en République de Côte d’Ivoire faisant cinq morts.
Charlène ADJOVI