‘@Informateur- La Coordination des Enseignants Solidaires du Premier et du Second degré de Côte d’Ivoire (CES-CI) n’apprécie pas la tournure que prennent les négociations sectorielles dont le lancement a eu lieu le 21 février 2023.
Ces négociations sectorielles qui, il faut le préciser, devraient être menées par les ministères techniques avec les syndicats, interviennent après les négociations transversales entre les 8 centrales-faitières et le gouvernement. Lesquelles négociations avaient abouti, on se rappelle, en août 2022 à la signature d’une trêve sociale.
En effet, selon les responsables de la CES-CI, dès l’entame des négociations sectorielles, «sur les 82 revendications des syndicats, 20 concernant essentiellement les primes avaient soigneusement été retirées au grand dam des syndicats». Il a fallu de nombreuses discussions pour que ces points retirés soient réintégrés.
L’autre fait notable que relève la CES-CI, c’est bien la suspension unilatérale des discussions commencées le 14 mars dernier avec le primaire par le Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) prétextant une question de représentativité. Tout en rappelant que le primaire compte deux groupes à savoir les enseignants et les personnels administratifs, la CES-CI estime que «le cadre de négociations actuel n’est pas décisionnel».
«Cette situation a été vécue pendant les négociations de 2019/2020 (où c’était des personnalités qui n’avaient aucun pouvoir de décision qui menaient les négociations. Résultat des courses, ces négociations n’ont pas porté de fruits», rappelle le coordinateur général national de la CES-CI, Koussou Gervais, qui appelle à éviter les erreurs du passé afin de donner une chance de réussite à ces négociations auxquelles les enseignants attachent du prix.
Charlène ADJOVI