‘@Informateur.info- A l’initiative du Conseil supérieur de la communication (CSC) et avec le soutien du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), les parties prenantes aux élections couplées du 22 novembre, ont procédé, lundi à Ouagadougou, à la signature d’un « Pacte de bonne conduite 2020 », en présence du Premier ministre Christophe Dabiré.
Par cet acte, les signataires s’engagent à, notamment, « cultiver le respect mutuel et la courtoisie entre adversaires politiques et entre acteurs du processus électoral, rejeter toute forme de violence et à accepter la différence », indique-t-on. Ils s’engagent, également, à privilégier « le dialogue et la concertation » en cas de différend.
C’est par ordre alphabétique que les candidats à la présidentielle ou leurs représentants, sont passés pour parapher le document. Cependant, trois candidats absents et non représentés, notamment, Me Ambroise Farama de l’OPA-BF (Organisation des peuples africains – Burkina Faso), Kadré Désiré Ouédraogo du mouvement « Agir ensemble pour le Burkina Faso» et Pr Abdoulaye Soma du mouvement Soleil d’avenir n’ont pas apposé leur signature au bas du document quoique le dernier cité soit arrivé à la fin de la cérémonie.
A leur suite, les candidats aux législatives représentés par entités, majorité présidentielle, opposition politique, opposition non-affiliée, doyen des listes d’indépendants, la plus jeune des listes d’indépendants, ont signé la Charte tout comme les acteurs ayant un rôle dans le processus électoral.
Il s’agit, entre autres, des organisations de la société civile, de la presse écrite privée, de la presse en ligne, de l’audio-visuel privé, des médias publics, des entreprises de publicité, des bloggeurs et utilisateurs des médias sociaux ainsi que le Conseil supérieur de la communication.
« Au-delà des dispositions législatives et réglementaires d’encadrement du discours politique électoral, le Pacte de bonne conduite est apparu au CSC, depuis 2002, comme un moyen juridique supplémentaire qui consacre l’engagement sur l’honneur des acteurs politiques, médiatiques et de la société civile, à conformer leur conduite aux aspirations profondes de paix et de cohésion. Le but ultime étant de faire en sorte que le discours politique électoral ne rompe pas l’harmonie de l’unité nationale », a expliqué Mathias Tankoano, président du CSC.
Alfred SIRIMA