‘@informateur- Une grève des contrôleurs aériens a perturbé, vendredi, les vols jusqu’à l’annulation dans plusieurs aéroports du continent.
Dans un communiquè, diffusé à la mi-journée, la compagnie Air Côte d’Ivoire avait sonné l’alerte: « cette grève entraînera des perturbations allant jusqu’à des annulations de vols ». Déjà, en début de journée, la compagnie Afrijet, au Gabon, annonçait ces perturbations sur son plan de vols à destination et au départ de la République du Congo, du Cameroun et du Bénin.
De fait, les contrôleurs aériens de l’Agence pour la sécurité de la navigation en Afrique et à Madagascar (Asecna) qui compte 18 États membres ont mis à exécution leur préavis de grève notifié aux autorités le 25 juillet 2022.
« Les contrôleurs aériens cesseront, en dehors des vols sensibles, toutes fournitures de services de circulation aérienne aux aéronefs du vendredi 23 septembre 2022 au dimanche 25 septembre 2022 », écrivent-t-il. Réagissant, jeudi, à cette menace, Amadou Koné, le ministre ivoirien des Transports, avait déclaré « illégal », ce mouvement de grêve, mettant en garde que « tout contrevenant à l’appel à surseoir à la grève s’expose à la rigueur de la loi ».
A l’évidence, son appel n’a pas été entendu. Conséquence. Plusieurs avions n’ont pu décoller causant des désagréments à de nombreux voyageurs aériens sur le continent.
Face à cette situation préoccupante, le Comité des ministres, réuni, jeudi, en visioconférence, a enjoint le Directeur général de l’Ascena de poursuivre le dialogue avec les différents syndicats des contrôleurs aériens.
Alfred SIRIMA