‘@Informateur.info- Procureur de la République, Adou Richard était face à la presse ce vendredi 6 novembre 2020. A cette occasion, l’homme de droit a fait le point sur la situation d’Henri Konan Bédié.
Le domicile du président du PDCI-RDA, faut-t-il le rappeler, est encerclé par des policiers depuis le mercredi 4 novembre 2020. A en croire Adou Richard, cette mesure a été prise après l’annonce de la création du Conseil national de transition.
«Il a été dit ici que l’élection présidentielle s’est tenue. Les résultats étaient en train d’être proclamés lorsque certains membres de partis d’opposition se sont réunis dans un domicile pour annoncer la création d’un Conseil national de transition en indiquant qui allait diriger ce conseil. C’est un acte de sédition», a expliqué Adou Richard.
Selon le procureur, « quand il y a pareil trouble à l’ordre public, il y a d’abord la police administrative qui fait son travail qui consiste à rétablir l’ordre public (…) Ce qui se passe, c’est pour le maintien de l’ordre public qui a été troublé parce qu’on ne sait jamais. Le président Bédié n’est pas en état d’arrestation. On ne peut parler d’assignation à résidence parce qu’il n’y a pas de décret ».
Face aux journalistes, le Procureur a par ailleurs indiqué que «Mabri Toikeusse et Pascal Affi N’Guessan sont activement recherchés ». En ce qui concerne les auteurs de violences pendant la période pré et post-électorale, le Procreur a assuré que les poursuites ne viseraient pas un camp en particulier.
«Tous ceux qui de près ou de loin ont incité, tous ceux qui de près ou de loin ont posé des actes qui violent la loi pénale, tous ceux-là, la loi pénale s’intéresse à eux sans distinctions. Il n’y a pas de délit de faciès ni de délit de position », a dit Adou Richard.
Steven IBRAHIM