‘@Informateur.info- La 75e Assemblée générale des Nations unies ouverte, mardi à New York, par visioconférence, en raison de la pandémie du coronavirus (Covid-19) a été l’occasion pour le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré de délivrer, jeudi après-midi, un message portant entre autres sur la lutte contre le terrorisme engagée par le Burkina Faso, le G5 Sahel et les partenariats mondiaux.
Dans cette guerre contre le terrorisme dans la région du Sahel, le président du Faso a salué le soutien et l’accompagnement de la communauté internationale, « preuve s’il en était encore besoin que la lutte contre le terrorisme est une question de sécurité internationale », a-t-il déclaré, soulignant des « avancées notables » dans l’action de la Force Conjointe du G5 Sahel et des troupes amies.
« Aussi, nous ne saurons passer sous silence, l’implication fort appréciable du Secrétaire général du Conseil de sécurité, et de l’Union européenne dans la révision, en février 2020, de l’accord technique entre l’Union Européenne, les Nations Unies et le G5 Sahel qui permet désormais d’étendre l’appui de la MINUSMA à la Force conjointe du G5 Sahel au-delà des frontières du Mali », a rappelé Roch Kaboré.
Cependant, il a regretté que ladite Force n’ait toujours pas atteint le niveau opérationnel souhaité. Aussi, le président du Faso a réitéré son appel au Conseil de Sécurité pour que cette Force soit placée sous le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies et bénéficie d’un financement pérenne.
« Je lance aussi un vibrant appel à tous les partenaires à soutenir activement la coalition internationale pour le Sahel créée en janvier 2020 à Pau en France », a-t-il ajouté.
Revenant sur les accusations d’exactions et de violations des droits humains portées contre les Forces de défense et de sécurité (FDS) de son pays, M. Kaboré a réaffirmé, à la face du monde, que « nos Forces de Défense et de Sécurité exécutent leurs missions dans le respect des droits de l’Homme, notamment le droit à la vie et le droit à l’intégrité physique des personnes, tels que garantis par les instruments juridiques auxquels le Burkina Faso est partie ».
« Toutes les fois où les membres des Forces de Défense et de Sécurité ont été mis en cause par des accusations, des enquêtes ont été ouvertes afin de situer les responsabilités et de sanctionner les auteurs », a justifié Roch Kaboré.
Il a rassuré les partenaires du Burkina Faso et la communauté internationale, qu’en dépit de « la modestie de nos moyens, les Forces de Défense et de Sécurité luttent contre le terrorisme avec professionnalisme, dans le strict respect des règles d’engagement qui régissent leurs actions ».
En tout état de cause, a insisté Roch Kaboré, son pays, le Burkina Faso ne ménagera aucun effort pour relever les défis de la lutte contre le terrorisme, pour garantir la protection de ses populations et des réfugiés, et continuera à œuvrer pour ramener la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national, dans le respect des règles du droit international.
C’est dans ce sens, a-t-il rappelé, également, que le 1er juillet dernier, son Gouvernement a marqué son accord pour l’ouverture d’un bureau du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme au Burkina Faso.
Alfred SIRIMA