Informateur. Info-Après sa séance de travail de deux heures avec quelques membres des deux gouvernements (Côte d’Ivoire-Burkina), le chef du gouvernement burkinabé a prononcé un point de presse à la primature de Côte d’Ivoire avec à ses côtés, son homologue, Daniel Kablan Duncan. Au menu de ce point de presse, le prolongement de l’autoroute du nord à Ouagadougou, la situation des burkinabè vivants dans le mont Péko et les élections du 11 octobre prochain. Sur cette question, Isaac Zida s’est voulu à la fois clair et rassurant. Informateur.info vous propose un extrait de son discours.
Etat d’avancement du Traité d’Amitié et de Coopération
Nous avons échangé en long et en large sur la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina. Vous savez que depuis 2008, nos deux pays ont signé un traité d’amitié et de coopération et chaque année nos deux gouvernements se retrouvent pour faire le point sur l’état d’avancement de ce traité et de coopération. C’est ce que nous avons essayé de faire et nous nous sommes rendu compte qu’il y a des acquis mais il y a également des insuffisances. Et nos deux gouvernements ont pris l’engagement à travailler à renforcer cette coopération et faire avancer de mieux en mieux les choses
Le prolongement de l’autoroute du nord jusqu’à Ouaga
Pour la partie ivoirienne, je me réjouis de savoir que l’autoroute est arrivée jusqu’à Yamoussoukro. Nous avons été informés de ce que le second tronçon (Yamoussoukro-Bouaké) va être bientôt entamé. Alors au niveau du Burkina Faso, nous avons aussi réalisé les études les études (Ouagadougou-Koutougou-Bogon) et nous sommes en train de chercher le financement et aussi entamer ce tronçon. Dans un avenir pas très loin, nous allons voir se dresser cette autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou
Situation des occupants du Mont Péko
Relocalisation des habitants du Mont Péko : Nous avons souhaité que les deux ministres se retrouvent plus tôt pour échanger sur cette question. Nous sommes très conscients qu’il y a des difficultés en ce qui concerne la sensibilisation, délocalisation, la relocalisation, des civiles. Il y a des efforts qui sont faits mais il y a des difficultés…Les deux gouvernements vont travailler davantage pour que ces groupes-là puissent quitter la forêt classée mais dans des conditions humainement acceptables. Nous pensons que les deux ministres vont se retrouver davantage pour nous faire des suggestions afin que nous puissions avancer sur ce dossier.
Lutte contre le terrorisme, Djihadiste la menace
Nous avons été victime d’une attaque terroriste le 4 avril dernier. Nous sommes très conscients de l’existence de cette menace. Et donc nous avons décidé que nos ministères en charge de la défense, nos ministères de la sécurité vont travailler ensemble main dans la main pour renforcer nos coopérations et surtout nos systèmes de sécurité qui seront établis à Ouagadougou et Abidjan en tout cas que les informations soient plus sues. Parce que c’est le point de départ le combat. Si nous ne disposons pas d’informations, nous ne pouvons pas combattre. Nous pensons que si nous avons un dispositif qui nous permet d’avoir les informations dans les délais, nous allons pouvoir combattre le terrorisme.
Rencontre avec Blaise
Non je ne pense pas que je puisse rencontrer tous les burkinabés vivants ici en Côte d’ Ivoire. Évidemment ce n’est pas à l’ordre du jour.
Électionsgénérales au Burkina Faso
Oui les conditions sont réunies parce que nous avons passé beaucoup de caps. Notamment l’ouverture du fichier électoral, l’adoption d’un nouveau code électoral. Donc nous pensons que très bientôt probablement au prochain conseil des ministres à Ouagadougou nous allons donc appeler le corps électoral. Nous pensons que la date du 11 octobre est tenable et visiblement, nous ne voyons pas ce qui peut nous empêcher d’aller à ces élections d’octobre.
Retranscrits par Bosco de Paré