Suite à notre article du mercredi 16 août 2017 relatif à la non mise en berne du drapeau du Burkina Faso au Consulat général du Burkina Faso à Abidjan, après l’attaque terroriste qui a frappé le pays des Hommes intègres dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 août 2017, le Consul général, M. Diallo Daouda a réagi. «Je suis étonné de lire sur Informateur.info que le drapeau n’a pas été mis en berne au Consulat général du Burkina Faso à Abidjan. L’information est fausse. Pour que le drapeau soit mis en berne, il fallait que le décret soit pris. Or, ce n’est que l’après-midi du lundi que le deuil a été décrété. Mes collaborateurs sont là, le protocole aussi. Ils peuvent en témoigner. Le drapeau a été mis en berne au Consulat général d’Abidjan dans l’après-midi du lundi 14 août 2017. Ce n’est que ce matin très tôt (jeudi 17 août) qu’il a été remonté», s’est longuement expliqué le diplomate. Soit.
Mais, nous tenons pour certaine l’information que notre site a publiée, puisque nous y avons dépêché un journaliste qui a constaté, in situ et de visu, que le drapeau n’a été mis en berne que le mercredi 16 août 2017 à 11h GMT. Pour autant, par souci d’équité, nous avons pris la peine de tenir compte du ‘’démenti formel’’ du Consul général à qui rien ne nous oppose au demeurant ; sauf que nous avons voulu faire notre travail de journaliste en rendant fidèlement compte de ce que nous voyons et/ou entendons. Loin de nous donc toute intention malveillante.
En tout état de cause, errare humanum est (l’erreur est humaine) : soit notre collaborateur avait la ‘’berlue’’ et il s’est trompé, de bonne foi. Soit le drapeau n’était pas effectivement en berne. Toujours est-il que, finalement, le drapeau était en berne. Tout est donc bien qui finit bien, dirait l’autre. Toute polémique est désormais éteinte. Toutes nos excuses au Consul général qui a modérément apprécié l’article incriminé.
La Rédaction