Informateur.info- Le 10 décembre dernier 806 personnes recevaient les honneurs de la nation burkinabè. C’est une tradition qui se déroule chaque année à la veille de la commémoration de l’indépendance. Sauf que cette année, ces décorations frappées du sceau d’hommage et de reconnaissance aux vaillants récipiendaires qui ont d’une manière ou d’une autre soutenu les bonnes causes comme l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et aider à la réussite de la transition revêtaient un caractère spécial.
En tout état de cause du côté d’Abidjan ceux qui se sont invités dans l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 en prenant part aux manifestations et aux incendies des institutions comme l’Assemblée nationale attendent impatiemment leur part du cadeau. Dans le lot, les amis du Consul général d’Abidjan, Daouda Diallo sont nombreux. La diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire attend de savoir comment M. Diallo qui a, sans doute, déjà communiqué les noms de son choix, va procéder à leur décoration.
Faut-il le rappeler, l’organisation de la visite de l’ex-ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation Auguste Denise en février dernier à Abidjan a mis à nu la gestion sélective et partisane du Consul Général d’Abidjan. Lui qui a cru bon de s’allier à un groupe de jeunes contre un autre groupe de jeunes burkinabè. Conséquence de ce manque d’équité, Auguste Denise a failli être lynché. Aujourd’hui ses amis attendent leurs médailles pour services rendu à la mère patrie. Les meneurs du débat contradictoire, eux, peuvent continuer de jouer les trouble-fête. Ce n’est ni sous cette transition mourante, ni sous le Consul Général Daouda Diallo qu’ils auront la moindre médaille.
Dalima Dahoué, Informateur.info