Informateur.info- Souleymane Sawadogo a entamé depuis peu une consultation qui l’amène à faire du porte-à-porte chez certains responsables et leaders de la diaspora burkinabè à Abidjan. C’est que son choix pour représenter la diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire dans la commission constitutionnelle au Burkina Faso n’est pas partagé par une bonne frange de la communauté qui l’a, récemment, exprimé à travers une série de déclarations.
Des déclarations qui ont, toutes, suivi après que Informateur.info ait décrié la manière dont l’autorité, en l’occurrence Jean Kléna Ouattara assurant l’intérim de l’Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire a opéré ce choix. C’est-à-dire sans aucune consultation des structures associatives. Notre article critique dans le fond, n’avait pas plu à l’intéressé qui nous l’avait vivement signifié au téléphone ; oubliant sans doute, que ce que nous avons fait ne relève que de notre devoir d’informer. Et comme de juste, nous avons envoyé à M. Souleymane Sawadogo un questionnaire à travers lequel il aurait pu nous dire sa part de vérité. Mais l’intéressé n’a pas daigné donner une suite à notre requête. Sans doute sous l’effet d’une colère mal contenue. Cependant les jours qui ont suivi, M. Sawadogo s’est voulu plutôt populiste en publiant sur sa pagefacebook une série de photos de séminaires ou avec des personnalités, dans l’intention de prouver qu’il est bel et bien ancré au sein de la communauté et qu’il travaille, quand bien même sans trompette, pour cette diaspora. Que voulait-il que l’on en déduise à force de lancer successivement des axiomes sujets à interprétation sur facebook? Que les autres sont des méchants ? Qu’ils en veulent à son développement personnel ? Qu’ils sont des jaloux, doublés d’ingrats ?
Opération de charme, vous avez dit ! Non. M. Sawaogo a voulu tout simplement narguer ses contradicteurs. Oubliant une seconde fois qu’un personnage public doit toujours rechercher le compromis et doit privilégier le dialogue. Fort heureusement qu’il semble s’être finalement ravisé en optant depuis peu d’aller à la rencontre des responsables communautaires et des leaders associatifs. Une démarche que nous saluons et encourageons, parce qu’au fond ni notre article ni les déclarations des contestataires n’étaient dirigés contre lui. Mais plutôt contre la manière dont le choix de sa personne s’est opéré au mépris de toute une communauté. Le fait est là et le fautif ici c’est bien le sieur Jean Kléna Ouattara. Informateur.info soutient que ce diplomate en devenir s’est foutu de la communauté en ne la consultant pas. C’était notre devoir de le dire. Et nous l’avons dit et nous le redirons si de cas similaires se reproduisent.
Jean François Fall
Informateur.info