Informateur.info- C’était une rencontre très attendue. Et elle a eu lieu, ce jeudi 09 juin au 5 éme étage de l’immeuble Sidam au Plateau où est logée l’ambassade du Burkina Faso en Côte d’Ivoire. A la demande des délégués au Conseil supérieur des Burkinabè de l’Etranger (CSBE), du Collectif des associations et mouvements de jeunesse burkinabè en Côte d’Ivoire (Camjbci), et d’autres structures associatives et politiques de la diaspora, le chargé d’affaires de l’Ambassade s’est expliqué sur le choix qu’il a fait, en catimini, du représentant de la diaspora burkinabè à la commission constitutionnelle.
Il ressort des échanges que Jean Kléna Ouattara a reconnu qu’il aurait dû consulter la communauté. Kléna Ouattara reconnaît donc que plutôt que de consulter les entités de la communauté, il a préféré consulter ses collègues. Lesquels selon lui ont fait des propositions de noms. C’est donc en faisant le tri qu’il est tombé sur Souleymane Sawadogo qui présentait le profil recherché. Tout en avouant qu’il ne connait ce dernier que depuis deux ans, il jure, cependant : «que ce n’est pas un choix fait par copinage mais par compétence».
A la question, dit-on de savoir, qui étaient les autres noms proposés par ses collègues et combien étaient-ils, la réponse n’aurait pas coulé de source, pour ne pas dire qu’il n’y en a pas eu. A la question également de savoir si les choses peuvent encore être rattrapées, l’autorité dit préférer «assumer son acte». A-t-il convaincu le CSBE, le Camjbci et les autres? L’avenir nous le dira. Mais, il est de notoriété qu’une erreur reconnue est à moitié pardonnée. Encore faut-il que la confession soit publique ! Surtout dans une procédure où même le Consul Général d’Abidjan, Daouda Diallo n’a pas été associé. C’est à s’interroger sur la nature des rapports qui lient le Consulat d’Abidjan à l’Ambassade dont Kléna Ouattara assure actuellement l’intérim, depuis la révocation de Justin Koutaba.
Jean François Fall
Informateur.info