Informateur.info- La désignation en catimini de celui qui doit représenter la diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire à la commission constitutionnelle continue de susciter des vagues. Les délégués au Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger (CSBE), en émoi depuis la diffusion de l’information, veulent des explications du chargé d’Affaires de l’Ambassade du Burkina en Côte d’Ivoire. Ils veulent savoir pourquoi Jean Kléna Ouattara n’a pas daigné souffler le moindre mot à la communauté sur cette affaire. « Il n’est pas question pour nous d’admettre cette forfaiture. Mais avant de réagir nous avons estimé qu’il était bienséant d’aller d’abord lui demander comment les choses se sont passées. Quand nous aurons tous les éléments à même d’apprécier nous aviserons », a prévenu un délégué CSBE de la juridiction consulaire d’Abidjan. Cette rencontre de vérité est prévue, ce vendredi 09 juin dans l’après-midi, a-t-on appris.
Faut-il le préciser, le projet de la constitution qui sera élaboré par la Commission constitutionnelle passera à l’Assemblée nationale, qui sollicitera une loi pour convoquer un référendum. Selon Salif Diallo qui s’est confié à notre confrère JeuneAfrique « Nous ne pouvons pas adopter une nouvelle Constitution en catimini ». Alors question : pourquoi les représentant de la diaspora dans ladite commission doivent-ils, eux, être choisis en catimini ?
Dalima Dahoué
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