Informateur.info- Macky Sall (Sénégal), Faure Gnassingbé (Togo), Boni Yayi (Bénin), et Muhammadu Buhari (Nigeria) sont attendus, ce mardi nuit, à Ouagadougou dans la capitale burkinabé. Objectif : tenter de relancer la médiation qui avait permis d’aboutir à la première esquisse de projet de sortie de crise contestée. La décision d’envoyer ces quatre chefs d’Etat a été voulue par le sommet extraordinaire qui se tenait depuis ce matin à Abuja au Nigéria.
Au cours de ce sommet, l’on retient que les chefs d’Etat de la Cedeao ont appelé au désarmement des putschistes et à la réhabilitation de la transition avec le président Kafando. Outre ces points acquis, la Cedeao tient également à l’inclusion des candidats de l’ex-majorité à la présidentielle et une Amnesty pour les putschistes. L’on s’achemine donc vers une longue nuit de discussion entre les émissaires de la Cedeao et la classe politique burkinabé. La Cedeao ne peut pas et ne doit pas laisser le Burkina Faso sombrer dans le chaos. Mais encore faut-il que les Burkinabè eux-mêmes sachent raison garder sur leurs positions figées.
Sir Alfred