La diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire a suivi avec émoi et tristesse l’attaque terroriste qui a frappé dans la nuit du dimanche à lundi la capitale burkinabè et dont le bilan est de 20 morts et d’une vingtaine de blessés. Avant même l’identification des victimes, certains leaders ont bien voulu confier à Informateur.info leur réaction devant ce drame.
- Mamadou Traoré (Chef de la communauté d’origine burkinabè en Côte d’Ivoire)
Je n’ai pas de mots assez forts pour condamner cette barbarie qui vient d’endeuiller le Burkina Faso. A mon nom personnel et au nom de la Communauté d’origine burkinabè en Côte d’Ivoire, je voudrais présenter mes condoléances aux familles des victimes et leur exprimer toute notre solidarité dans cette épreuve. Aux autorités Burkinabè, je voudrais les exhorter à redoubler davantage d’efforts pour garantir la sécurité des populations.
- Kindo Issaka (Vice-président du Conseil National des Burkinabè en Côte d’Ivoire)
Je condamne cette ignoble attaque que rien, absolument rien ne justifie. S’attaquer à d’innocentes personnes sans armes et sans défense est le pire des crimes. Je m’incline devant la mémoire des victimes et exprime ma solidarité avec les familles endeuillées. Je voudrais par ailleurs saluer les forces spéciales burkinabè qui ont mené l’assaut pour libérer les otages du restaurant. Que Dieu protège le Burkina Faso.
- Zallé Moussa (Président du Collectif des associations et mouvements de jeunesse burkinabè en Côte d’Ivoire)
Nous sommes sous le choc de cette attaque qui a causé la mort à 20 citoyens innocents. C’est un acte lâche et inhumain que le CAMJBCI condamne. Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes. Le Burkina Faso ne sera pas le champ d’action des terroristes.
- Daouda Kaboré (Président de l’Association Les Sans Voix)
Nous sommes sidérés devant cette attaque terroriste meurtrière. Nous prions pour les morts et pour leur famille. Mais autant nous condamnons cette attaque, nous pointons aussi du doigt la responsabilité des autorités qui auraient pu nous éviter ce drame. Surtout après celui du 15 janvier 2016. Quel était le dispositif sécuritaire de ce restaurant très fréquenté ? Quel est le niveau des renseignements généraux du Burkina Faso? Comment des terroristes peuvent opérer aussi facilement en plein cœur de Ouagadougou ? Solidarité avec les victimes oui mais il faut bien que les autorités répondent avant à ces questions d’ordre sécuritaire.
Jean François Fall