Lors du lancement de la 6è édition de l’opération gratuite de cure herniaire, qui a eu lieu au centre culturel de la commune d’Abobo, le samedi 15 septembre dernier, l’honorable Tehfour Koné, candidat aux municipales de cette cité, en a profité pour dévoiler un pan de son programme, qui se résume au bien-être de ses parents d’Abobo, non sans dénoncer la gestion faite des fonds alloués à la mairie.
Concernant l’opération qui les a réunis ce jour, le député Tehfour Koné n’a pas manqué de souligner le soutien et les conseils des différents chefs de village et de communauté religieuse qui lui rappelaient à chaque instant «si tu as pu faire opérer 100 personnes aujourd’hui, la prochaine fois tu pourras faire opérer 50%, ainsi, petit à petit, comme l’oiseau fait son nid, tu feras ton nid».
Candidat indépendant à Abobo, aux élections municipales du 13 octobre prochain, sans faux-fuyants, Tehfour Koné s’est attaqué aux problèmes qui minent le «développement» d’Abobo, depuis longtemps. «Je suis entré au Parlement alors que nous ne savions même pas qu’à la Mairie d’Abobo, il y avait un budget», a-t-il révélé, «heureux» d’avoir découvert le pot-aux roses, alors que la population croupie dans une misère par manque du minimum.
C’est face à cette méchanceté de leurs semblables, que Tehfour Koné va solliciter ses amis de l’assemblée, notamment Soro Kanigui Mamadou, son ainé au parlement et représentant du chef de l’hémicycle ivoirien, qui va l’orienter et lui indiquer les voies salutaires pour sa population. Aussi, dans sa quête de bien-être des populations abobolaises, son chemin croise celui du président de la Chambre basse de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, qui voyait en lui, une destinée bien établie. Ce que l’ancien Premier ministre a traduit en ces mots : «Seuls, les initiés regardent les poussins d’un jour et savent quel est le poussin qui deviendra coq et quel est celui qui deviendra poule ‘’. Et d’ajouter en tant qu’initié et un vieux du sérail : «Si tu continues sur cette lancée, si tu penses plus à ta population qu’à toi-même, ta population va t’élever» a-t-il prédit.
Après tant de révélations, le plus coriace des «adversaires » du ministre Ahmed Bakayoko, au fauteuil de maire d’Abobo, a fait le tour de la situation des infrastructures éducatives et sanitaires des sous quartiers d’Abobo. Et de noter avec amertume que dans plusieurs sous quartiers tels que ‘’BC’’, Belleville, Bocabo, et même dans les nouveaux quartiers, il n’y a pas d’écoles primaires publiques pour accueillir les enfants de pauvres, alors que la décentralisation portant répartition et transfert des compétences de l’État aux collectivités locales devrait répondre à ces préoccupations. Car cette action de l’Etat est accompagné d’une ligne budgétaire pour que les écoles soient construites. Pour Koné Tefhour la lutte contre les «microbes» passe aussi par l’école. Pour sa part, si la population lui accorde un mandat, cette situation ne serait qu’un vieux souvenir. « Il suffit seulement d’une volonté de la mise en œuvre de la gouvernance locale, puisque tout est inscrit dans les lignes budgétaires », a-t’il promis.
Jouant la carte de la bonne gouvernance et de la transparence, Tehfour Koné estime qu’il faut que les gens sachent chaque année, quel est le montant du budget alloué à la commune d’Abobo.
Il n’a pas manqué d’évoquer l’autonomisation des femmes qui se mettra en place avec la ligne budgétaire qui s’adresse à l’amélioration des activités génératrices de revenus des femmes, comme c’est le cas dans toutes les mairies de Côte d’Ivoire.
Abordant la problématique des infrastructures routière, il trouve la solution dans le régime d’imposition, qui doit permettre à Abobo d’être doté d’infrastructures dignes, à défaut profiler les voies, ne serait ce que faire ce peu.
In fine, il a rassuré la population d’abobo en affirmant que la gouvernance locale se fera à partir de cette année 2018. «Abobo aux Abobolais pour la transformation sociale de leur vie», a-t-il conclu.
Yannick Kobo