‘@Informateur.info- En Côte d’Ivoire, le gouvernement des États-Unis a investi près de 1,6 milliard de dollars depuis 2004 pour aider le pays à contrôler l’épidémie de VIH, soutient l’Ambassadeur des Etats-Unis, Richard Bell, dans une tribune à la faveur de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, célébrée le 1er décembre.
L’année 2019 marque le 16ème anniversaire du soutien des États-Unis à la lutte contre le VIH/SIDA dans le cadre du Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le VIH/SIDA (PEPFAR).
Selon l’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, il y a 16 ans, le gouvernement des États-Unis a créé le PEPFAR pour répondre au besoin urgent de booster la riposte mondiale au VIH/SIDA. Avec un fort soutien bipartite de la part de trois présidents et de neuf congrès américains, le gouvernement américain a investi plus de 85 milliards de dollars dans la riposte mondiale au VIH / SIDA. Ce qui représente le plus important engagement jamais pris par un pays pour lutter contre une seule maladie
‘’ En Côte d’Ivoire, le gouvernement des États-Unis a investi près de 1,6 milliard de dollars depuis 2004 pour aider le pays à contrôler l’épidémie de VIH’’, soutient le diplomate américain dans une tribune à la faveur de la journée internationale du SIDA, célébrée le 1er décembre.
En 2019, écrit Richard Bell, grâce aux efforts des agences de mise en œuvre du PEPFAR (…) et des partenaires, en Côte d’Ivoire, presque 264 000 personnes bénéficient d’un traitement antirétroviral qui sauve la vie et empêche la transmission du virus, plus de 2,5 millions de personnes ont bénéficié de services de conseils et dépistage, dont presque 667 000 femmes enceintes, et plus de 251 000 orphelins et enfants vulnérables ont été pris en charge.
En outre, plus de 23 000 filles adolescentes et jeunes femmes, poursuit l’ambassadeur, ont été desservies dans le cadre du projet DREAMS (Déterminé, Résilient, Autonomisé, Sans SIDA, Encadré et Sans risque). Le programme DREAMS, explique M. Bell, vise à réduire le nombre de nouvelles infections à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes. Ainsi, la prévalence du VIH en Côte d’Ivoire, selon le diplomate américain, est passée de 7% en 2003 à 2.6% en 2018.
Le PEPFAR s’appuie sur le pouvoir des partenariats et collabore étroitement avec le gouvernement de Côte d’Ivoire, les institutions multilatérales, la société civile y compris les organisations confessionnelles, et les réseaux de personnes vivant avec le VIH.
Geneviève MADINA