‘@Informateur.info- Les forces de défense et de sécurité burkinabè continuent d’enregistrer des pertes dans leur rang. Ce, en dépit des promesses faites récemment par le président du Faso, à l’issue d’un Conseil national de défense, d’éradiquer le fléau.
Huit soldats ont été tués, ce mercredi 26 septembre 2018 dans la province de Soum, épicentre du terrorisme au Burkina Faso. Selon les premières informations, un engin explosif serait à l’origine de ce drame survenu sur l’axe Djibo-Baraboule. Le véhicule des forces de défense et de sécurité aurait sauté sur une mine artisanale.
Le président du Faso qui se trouve à Koudougou dans le cadre de l’ouverture du salon du coton et du textile a aussitôt émis une pensée pieuse à la mémoire des soldats tombés.
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Faut-il le rappeler, le Burkina Faso est devenu depuis ces trois dernières années le terroir fertile aux actions terroristes. Si au départ les civils étaient la cible de ces bandes armées, cette donne a migré depuis peu vers les objectifs militaires avec les mines artisanales comme mode opératoire.
Cette situation sécuritaire délétère permanente ainsi que la gouvernance du pays jugé «chaotique» par bien de Burkinabè insupporte l’opposition politique burkinabè qui prévoit le samedi 29 septembre prochain, une marche-meeting de protestation.
Dalima Dahoué