Informateur.info- Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, le Forum des jeunes, des amis et des femmes de Guillaume Kigbafori Soro s’insurge contre la campagne de dénigrement et les attaques contre le chef du parlement ivoirien. Lire la déclaration.
1 / FAITS
Le 06 Octobre 2015 le domicile privé du Président du parlement ivoirien, à Ouagadougou au Burkina Faso, son Excellence M. Guillaume Kigbafori SORO a fait l’objet d’une perquisition des forces publiques burkinabè. Celle-ci a été ordonnée par les autorités de la transition de ce pays. C’est dans ce contexte que le Président Guillaume SORO est visé par un complot « des écoutes téléphoniques » : il s’agit d’un enregistrement sonore d’une conversation téléphonique de 16 mn 32 s manipulée et volontairement erronée, entre un ancien ministre burkinabè M. Djibril BASSOLE et le Président Guillaume SORO, à caractères subversifs contre les autorités burkinabè de la transition. L’authenticité de cet enregistrement sonore abusivement attribué à M. Guillaume SORO n’a jamais été prouvée. Il continue de faire couler beaucoup d’encres et de salives.
Entre ces faits, dans le cadre d’une procédure orientée, une juge d’une juridiction nationale française SABINE KHERIS a délivré en France le 07 Décembre 2015 un mandat d’amener à l’encontre de l’ancien Premier Ministre du Président Alassane OUATTARA, actuel Président de l’Assemblée Nationale ivoirienne, deuxième personnage de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Ce mandat fait suite à une plainte « traitements dégradants et inhumais » que Michel GBAGBO aurait subis le 11 Avril 2011 lors de l’arrestation de l’ancien Président M. Laurent GBAGBO qui a plongé la Côte d’Ivoire dans une crise ayant fait plus de 3000 morts et de nombreux disparus, après son refus de reconnaitre le verdict des urnes. Plainte déposée en France par Michel GBAGBO contre le Président de l’Assemblée Nationale Son Excellence M. Guillaume Kigbafori SORO cité comme témoin. Alors que son certificat médical a mentionné qu’il souffrait d’une carie dentaire. Fils de l’ancien Président dictateur sanguinaire M. Laurent GBAGBO, Michel GBAGBO est aujourd’hui en liberté provisoire.
Il a été l’un des patrons de « L’escadron de la mort » et des miliciens qui ont endeuillé les familles en Côte d’Ivoire durant le régime de braises de son père encore en détention à la CPI. Pour mettre en exécution ce mandat de la honte 15 gendarmes armés, habillés de gilets par balles à bord d’une fourgonnette ont fait une descente musclée au domicile parisien du Président de l’Assemblée nationale.
Le Chef du parlement ivoirien M. Guillaume SORO ayant été reçu le 04 Décembre 2015 par le Sénat français, se trouvait donc en ce moment en France sous invitations des autorités françaises et des Nations Unies, et au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire, pour participer à la COP 21 de Paris.
Il s’agit de la conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique. Conférence qui est censée mobiliser les énergies et ressources autour d’un accord universel et contraignant sur la réduction des gaz à effet de serre. Phénomène dangereux, responsable en grande partie des dérèglements climatiques dont souffrent l’Afrique en général et la Côte d’Ivoire en particulier.
Cette décision disproportionnée de la juge d’une justice française très sélective, a créé un tolet général de mécontentement en Côte d’Ivoire et provoqué l’ire des pouvoirs publics ivoiriens. La réaction du ministère d’Etat ivoirien, en charge des affaires étrangères a été ferme.
En convoquant l’Ambassadeur de la France pour lui remettre une vive protestation du Président de la République son Excellence M. Alassane OUATTARA. Délivré le matin, le fameux mandat a été annulé le même jour dans l’après midi.
2 / OBSERVATIONS
La perquisition du domicile privé au Burkina Faso, du Président du parlement ivoirien, par les autorités burkinabè, et le complot « des écoutes téléphoniques » constituent des violations graves et flagrantes des droits humains. Droits consacrés dans la DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME adoptée par l’assemblée générale des Nations Unies le 10 Décembre 1948 à Paris. En son article 12, que le Burkina Faso a librement ratifié : « nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ou d’atteinte à son honneur et sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. »
Au sujet du mandat d’amener de la juge SABINE KHERIS : le grand tort du Président Guillaume semble être d’avoir tellement pris la COP 21 au sérieux, au point de se rendre en personne, habilité par l’Etat Ivoirien, pour participer à cette fameuse conférence. La magistrate française n’avait manifestement pas la même idée d’utilité de la COP 21 que M. Guillaume SORO. Foulant aux pieds les règles et conventions diplomatiques reconnues par l’ONU ainsi que les accords bilatéraux, elle était plutôt en quête d’une hypothétique célébrité, dans une justice-spectacle : délivrer un mandat d’amener un matin, et l’annuler peu après.
Il s’agit là d’une tentative d’humiliation de notre institution et la personnalité qui l’incarne. Personnalité qui bénéficiait pourtant de l’immunité diplomatique absolue, garantie par la convention sur les missions spéciales conclue à NEW YORK le 08 Décembre 1969, article 29 : « la personne des représentants de l’Etat d’envoi dans la mission spéciale ainsi que celle des membres du personnel diplomatique de celle-ci est inviolable. Ils ne peuvent être soumis à aucune forme d’arrestation ou de détention. L’Etat de réception les traite avec le respect qui leur est dû et prend toutes mesures appropriées pour empêcher toute atteinte à leur personne, leur liberté et leur dignité ».
C’est donc un abus de droit qui porte atteinte aux us et coutumes et à la bonne qualité des relations diplomatiques, d’amitié et de coopération entre la France et la Côte d’Ivoire.
Si nous restons tous passifs, à applaudir l’humiliation de telle autorité sous prétexte que la personnalité en question est un adversaire politique à combattre par tous les moyens. Cela, va créer une jurisprudence, livrant, du coup, éventuellement au même sort tous les officiels ivoiriens et africains, et bien d’autres autorités parvenues aussi à un haut niveau de responsabilité exigeant un minimum d’égard.
Choqués et indignés, nous ne saurons tolérer longtemps toutes ces pires campagnes de dénigrements et de calomnies portant atteintes à la réputation et à l’honneur du Président du parlement ivoirien.
Le F I J A F – G K S félicite le Président de la République Son Excellence M. Alassane OUATTARA pour son intervention et sa hauteur de vue. Ainsi que, M. Guillaume Kigbafori SORO pour sa résistance pour la Côte d’Ivoire et l’Afrique tout entière. Fidèles aux vertus cardinales des droits de l’homme et de la démocratie le F I J A F – G K S qui exprime son soutien, son réconfort ainsi que ses vœux les meilleurs du nouvel an au Président Guillaume SORO, fait les recommandations suivantes
3 / RECOMMANDATIONS
Aux autorités burkinabè actuelles d’avoir :
– La plus grande responsabilité et sagesse pour mettre fin ici et maintenant à ces campagnes de dénigrements et de calomnies contre le Président du Parlement Ivoirien M. Guillaume SORO. Campagnes orchestrées par des personnes au «pays des hommes intègres » et des officines qui les alimentent. Des actions qui sont censées pérenniser les indispensables et traditionnels liens d’amitié, de fraternité entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Deux pays liés par l’histoire et la géographie,
A tous les magistrats français et Européens de :
– Redonner de la crédibilité à leur profession en refusant l’instrumentalisation de la justice hexagonale à des fins inavouables,
A la juge SABINE KHERIS de :
Retourner à ses copies et respecter les préceptes de la foi et du bon sens,
Aux africains et ivoiriens de :
– S’organiser et continuer à dénoncer toujours ses cabales et attaques contre le PAN (Président de l’Assemblée Nationale),
– rompre le silence sur ces humiliations répétées de personnalités africaines, ivoiriennes, par tous les moyens légaux et actions citoyennes disponibles.
Fait à Yamoussoukro le 06 Janvier 2016
Pour le F I J A F – G K S PRÉSIDENT
SOUMAHORO Mohamed Lamine
Ampliations : Ambassades du Burkina Faso, de la France, des USA, du Royaume Uni, de la Hollande, de l’Allemagne, de la Suisse, du Japon, de la Belgique, de la Norvège, du Canada, CEDEAO, UA, délégation de l’UE, Conseil de l’Europe, FIDH, Amnesty International, Humans Rights Watch, CICR, Reporters Sans Frontières, CPJ USA, RADDHO, Cercle Mondial Jean Hélène, MIDH, LIDHO, Save The Children, Coalition Internationale Contre la Torture France, Fondation Danielle Mitterrand France, NDI USA, Radios : RFI, BBC, La Voix de L’Amérique, Deutsche Welle Allemagne, Canada.