@informateur- Une délégation du Collectif des associations et mouvements de la jeunesse burkinabé en Côte d’Ivoire (CAMJBCI) conduite par son président Moussa Zallé ont pris part, samedi à Yamoussoukro, à l’exécution du projet MIDEQ (Migration pour le développement et l’égalité) visant à réduire les inégalités nées des migrations entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.

Devant plusieurs chefs communautaires et guides religieux ainsi que de nombreux ressortissants burkinabè, le leader de la jeunesse, Moussa Zallé a appelé à la déclaration des naissances et à la scolarisation des jeunes filles. Citant des données des enquêtes, le président du CAMJBCI a fait savoir que beaucoup d’enfants ne sont pas déclarés à l’état civil.

‘’L’essentiel pour nous est de nous approcher de nos parents afin de les amener à comprendre que la déclaration d’un enfant à l’état civil est un acte vraiment fondamental et c’est aussi un droit pour l’enfant’’, a dit M. Zallé. ‘’Nous sensibilisons aussi nos parents à la scolarisation de la jeune fille car beaucoup ne sont pas allé à l’école par rapport à certains arguments qui ne tiennent pas aujourd’hui’’, a-t-il ajouté.

Selon Dr Kando Amédé, le Représentant pays du MIDEQ, plus de 70% de la migration vers la Côte d’Ivoire vient du Burkina Faso. Après Yamoussoukro, cette campagne de sensibilisation s’étendra, entre mai 2023 et février 2024 à Soubré et à Attécoubé, signale-t-on.

Geneviève MADINA (Source Sercom)