@informateur- La préservation de l’environnement est une priorité pour le gouvernement ivoirien. C’est dans ce sens que le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, a récemment exhorté les populations ivoiriennes à une conscience écocitoyenne. «La lutte contre le réchauffement climatique est un défi important à relever. Le président de la République n’a pas attendu longtemps pour s’y impliquer. Nous invitons chacun à avoir une conscience écologique pour lutter contre les émissions des gaz à effet de serre, la pollution, l’érosion côtière, etc.», a souligné le ministre Jacques Assahoré Konan. Il a rappelé que le réchauffement climatique affecte l’économie, l’agriculture et plusieurs autres domaines d’activité.
Selon la Banque mondiale, ce phénomène va réduire le PIB de 13% et va faire plonger plus d’un million de personnes dans la pauvreté. Jacques Assahoré Konan qui souhaite que les Ivoiriens deviennent des modèles en matière de promotion d’un environnement sain, les a invités à s’approprier le nouveau code de l’environnement visant à réglementer le secteur.
Poursuivant, il a fait savoir que ce code prévoit des devoirs pour chaque citoyen en matière de protection de l’environnement. Et d’annoncer la mise en place prochaine d’une police de l’environnement afin de réprimer les manquements au code de l’environnement. Evoquant les décisions prises par le gouvernement pour faire face au changement climatique, Jacques Assahoré Konan, a rappelé des mesures dont celles relatives à la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 30,41% d’ici à 2030 et à la réhabilitation de la forêt, etc. Il a profité de cette lucarne pour faire la lumière sur les actions de son département ministériel tendant à promouvoir un environnement sain.
Il s’agit, notamment, du renforcement de la sensibilisation sur les questions environnementales, l’élaboration d’un plan d’action climatique d’un coût de 11 000 milliards FCFA et l’organisation d’une table ronde pour mobiliser les ressources de financement dudit plan. Face à ce phénomène qui représente une menace, notamment pour l’agriculture dont dépend l’économie ivoirienne, les autorités ne baissent pas les bras.
En effet, l’on s’en souvient, la version définitive du document Plan National d’Adaptation aux changements climatiques élaborée à l’issue d’un processus de consultation et de rédaction ayant impliqué plusieurs parties prenantes a fait l’objet d’un atelier de validation en vue de recueillir les différentes observations pour établir un document consensuel répondant aux attentes de tous les acteurs nationaux.
DL/Informateur.ci (Avec Sources)