Ils seraient près de dix mille, selon un recensement partiel effectué par les responsables locaux la communauté burkinabè. Des hommes, des femmes mais surtout des enfants chassés du parc du Mont Péko dans le cadre du Plan d’urgence d’évacuation mis en place par le gouvernement ivoirien. Depuis un peu plus d’une semaine que les forces républicaines de Côte d’Ivoire et les agents des eaux et forêts ont été requis pour libérer le parc de ses occupants, ils sont nombreux les planteurs burkinabè qui ne savent pas où partir. C’est que le Plan d’urgence d’évacuation ne prévoit pas de sites de recasement de ces planteurs. Une situation que redoutait le mouvement ivoirien des droits de l’homme qui dans un communiqué publié le 25 juillet dernier, appelait le gouvernement ivoirien au respect des droits de ces paysans.
- Son Excellence Zongo interpellé sur le sort de ses compatriotes
72 heures après le départ du président Burkinabè de Yamoussoukro où il y était dans le cadre du 5é sommet du TAC, les images pathétiques de déplacés, du moins de déguerpis de ses compatriotes du parc du Mont Péko interpellent. Massés dans les villages environnants de Tahibly et de Nidrou, les déguerpis du parc du Mont Péko sont depuis lors sans assistance et sans abri. Le jeudi 28 juillet dernier, jour de l’arrivée du Président burkinabè à Yamoussoukro, le Consul général du Burkina Faso à Bouaké avait dépêché un émissaire s’enquérir de la situation sur place. Mais alors qu’on attendait un rapport ou un communiqué du Consulat sur l’état de des lieux, c’est le silence total. Lire la suite sur Investigateur.net