Informateur.info-Un atelier régional de réflexion du projet organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) porté donc sur le thème ‘‘développement du commerce des bois tropicaux et produits dérivés et de leur valorisation industrielle dans un cadre intra-africain, phase 1, étape 1’’ est ouvert à Abidjan mercredi 24 février 2016. Ce séminaire qui réunit plusieurs pays membres de l’OIBT se tiendra sur trois (03) jours.
Dans son discours d’ouverture, le ministre des eaux et forêts, Louis André Dacoury-Tabley a souligné qu’il est grand temps pour tous les acteurs des bois tropicaux de se mettre « en cause » afin de redéfinir « ensemble, une nouvelle stratégie en matière d’exploitation forestière ». Du côté de son département ministériel, des actions seront entreprises. Des actions donc liées à la gouvernance des ressources forestières, fauniques et des ressources en eau ; la reconstitution et la stabilisation du patrimoine forestier ; le renforcement de la préservation de la biodiversité faunique ; mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau. Il a recommandé les participants à faire des propositions et recommandations à l’OIBT à la hauteur des enjeux et des défis que doit relever l’organisation pour le bien-être des populations et des économies de ses membres. « A vous tous participants nationaux et internationaux… je vous encourage à exprimer vos points de vue durant les travaux mais surtout à proposer des solutions pouvant nous permettre de pérenniser nos ressources forestières et progresser sur la voie du développement durable ». Le représentant de la banque africaine du développement (BAD) à pour sa part indiqué que sa structure finance plusieurs projets portant sur les ressources forestières en Afrique. Et c’est dans cet élan, dira-t-il que la BAD a créé le centre africain des ressources naturelles qui a pour rôle d’assister les pays membres régionaux, les aider à tirer le maximum de profits de l’exploitation des ressources naturelles sur une base durable et afin de parvenir au développement durable et inclusif à partir de l’exploitation de la transformation des ressources naturelles. Ledit centre existe au sein des locaux de la BAD. Cinq (05) priorités guident la politique du président de la banque africaine pour le développement toujours aux dires de son représentant. Notamment, l’alimentation, l’énergie, l’intégration, l’industrialisation, l’amélioration des conditions de vie. «La BAD va davantage s’impliquer dans la transformation du bois».
Bosco de Paré, Informateur.info