Côte d’Ivoire : Le Conseil du Café-Cacao exhorte les acteurs de la filière au strict respect de la législation

Une vue des participants à la rencontre avec le Dg du CCC

@informateur- Non-respect de la durée des contrats, camouflage des stocks, fraude sur les certificats et labels, fuite des produits vers les pays frontaliers. Ce sont-là autant de pratiques qui violent la législation en matière gestion et commerce du Café-cacao que l’organe de régulation a tenu à dénoncer, ce jeudi 23 mai 2024, face aux opérateurs de la filière que sont, entre autres, des responsables de coopératives, des exportateurs et des industriels de la filière café-cacao ; convoqués pour la circonstance au Conseil du Café-cacao à la Caistab au Plateau.

Pour le directeur général du Conseil du Café-cacao, Koné Yves-Brahima, ces pratiques ne doivent pas prospérer au détriment des règles fixées par l’État de Côte d’Ivoire pour la commercialisation de ce produit. Mieux dira-t-il : «Nous devons les combattre ensemble». Ce, en vue d’assurer le bon déroulement de la campagne. C’est pourquoi, il a exhorté les acteurs de la filière au respect des règles qui régule la filière depuis l’entrée en vigueur de la réforme en 2012. «L’objectif principal pour nous est de faire en sorte que l’intérêt du planteur soit protégé (…). J’ai donc décidé de vous rencontrer pour vous rappeler, que sans règle, la filière ne peut pas continuer à fonctionner», a martèle le patron de l’organe de régulation de la filière Café-cacao.

Si le message du Dg du Conseil du Café-cacao a été bien perçu par les acteurs présents, certains d’entre eux n’ont pas manqué d’émettre également des difficultés auxquelles ils sont en butte. A titre d’exemple les dirigeants des coopératives ont, entre autres, déploré la caducité de la péréquation transport fixée depuis 2012 à 80%. Treize ans après, force est reconnaitre que les 80% ne répondent plus à l’évolution des charges de ces structures.

Autant dire que certaines dispositions de la législation sur la réforme de la filière Café-cacao de 2012 ont besoin d’être révisées si l’État tient à ce que la filière se porte également bien.

JFF/Informateur.ci

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