@informateur- En Côte d’Ivoire, l’heure est à l’alerte santé. En effet, le ministère de la Santé a, dans un communiqué produit à cet effet, annoncé que deux (2) cas de Variole du singe ou Monkeypox, une maladie que les Ivoiriens découvrent, ont été détectés et enregistrés respectueusement dans les districts sanitaires de Tabou et de Koumassi à Abidjan.
Selon le communiqué, le premier cas est un patient de 46 ans, ouvrier agricole résidant à Iboké à Tabou, qui a été consulté dans le centre de santé d’Iboké V2 le 1er janvier 2024, pour une fièvre, des céphalées et des éruptions cutanées. Le second cas, âgé de 20 ans, domicilié à Koumassi Campement à Abidjan, a présenté, le 14 juillet 2024, des éruptions cutanées et de la muqueuse buccale. L’analyse par les Instituts Pasteur d’Abidjan et de Dakar des échantillons biologiques prélevés a permis de diagnostiquer la Variole du singe. Conformément à la réglementation sanitaire internationale, la notification a été faite à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Faut-il le savoir, la Variole du singe ou infection à virus Monkeypox est une maladie infectieuse virale. Elle se transmet par contact avec le sang ou les fluides corporels de personnes ou d’animaux infectés. Aussi des mesures vigoureuses de santé publique ont-elles été prises par les autorités sanitaires ivoiriennes à la suite de la détection de ces cas confirmés de Variole du singe. Il s’agit de l’activation des Centres des opérations d’urgence (COUSP), du renforcement de la surveillance épidémiologique dans tous les établissements sanitaires pour la détection précoce des cas suspects, de l’information et la sensibilisation des populations sur la maladie, de la prise en charge gratuite des malades et du renforcement des mesures de prévention et de contrôle de l’infection dans tous les établissements sanitaires.
Le gouvernement recommande donc aux populations le respect des neuf (9) mesures édictées par les autorités sanitaires, à savoir : éviter la manipulation des animaux ; éviter de consommer des animaux sauvages trouvés morts ou malades ; consommer la viande bien cuite ; se faire consulter dans un centre de santé en cas d’apparition de fièvre et d’éruptions cutanées ; éviter tout contact physique rapproché avec les personnes infectées par la Variole du singe; éviter de toucher les fluides biologiques et corporels des malades ; porter des gants et un équipement de protection pour soigner les malades ; tousser ou éternuer dans un mouchoir, le jeter et se laver les mains à l’eau et au savon ; se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon après avoir en contact avec un malade. Les populations vivant en Côte d’Ivoire sont donc prévenues.
DL/informateur.ci