Ce lundi 10 octobre, l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire après sa chute, a été reçu par le leader du PDCI, Henri Konan Bédié, lui aussi ancien chef d’Etat qui a aussi connu l’exil en 2000 après son éviction du pouvoir par un coup d’Etat.
Que les temps changent. Souvenirs, souvenirs…Les anciens présidents Henri Konan Bédié, de Côte d’Ivoire et Blaise Compaoré, du Burkina Faso n’étaient pas les meilleurs amis du monde. Pour dire les choses crument, on peut même affirmer qu’ils se détestaient cordialement lorsqu’ils étaient aux commandes de leurs pays respectifs. En effet, le premier soupçonnait le second d’entretenir son opposition et le second pensait la même chose de l’autre. Cela avait crispé, plus ou moins, les relations entre les deux Etats pourtant historiquement et géographiquement liés. Il y eut même, à l’époque, l’affaire dite «des 100 millions FCFA de Bédié» qui a opposé l’ancien juge burkinabé Halidou Ouédraogo et la presse ivoirienne qui accusait l’homme de droit de collusion avec le régime Bédié, l’objectif étant de renverser Compaoré. Les deux hommes nourrissaient donc réciproquement des inimitiés l’un pour l’autre. Il en fut ainsi jusqu’au départ du pouvoir de l’ancien président ivoirien. Mais plus d’une quinzaine d’années plus tard, l’on assiste à un curieux retournement de situation ; puisque ce lundi, les deux ex-chefs d’Etat ont eu une rencontre dont l’on ignore encore le contenu, de même que les tenants et les aboutissants. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’audience accordée par N’Zuéba au «Beau Blaise» pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Lire lasuite sur www.lageneraledepresse.net