Informateur.info- Chaudes journées, ce jeudi 20 octobre 2016 au quartier Dallas d’Adjamé où la police et les riverains se sont affrontés. «Vous rentrez dans les cours pour prendre les enfants des gens. Si vous voulez que tout se gâte, tout va se gâter », a dénoncé le président des jeunes du village Dallas. C’était à la suite de la marche du Front du refus qui a vu l’interpellation de différents leaders politiques. Il était pratiquement 9 heures lorsque les affrontements ont commencé dans le village Dallas situé près de la caserne des sapeurs pompiers, ce Jeudi 20 octobre 2016.
Les forces de l’ordre pénétraient dans les domiciles des villageois à la poursuite des marcheurs ou des meneurs de troupe. Dans la foulée, un jeune du nom de Koutouan Mobio Jean qui rebroussait chemin, est pris à partie par des policiers. Il a été bastonné en présence de sa grand-mère dame Akré Agnès qui n’échappa pas elle aussi à la brutalité policière. Selon le jeune homme, « ce geste s’est produit parce que, depuis l’avertissement de déguerpissement du village Dallas, un policier du 3e arrondissement l’avait remarqué». Et ce serait ce même policier qui a demandé à ses collègues, selon lui, de le «mater», alors qu’il n’a pas pris part à la marche. C’est suite dont à la bastonnade subie par Koutouan et sa grand- mère, que tout le village s’est révolté en tenant tête aux forces de l’ordre. Dans leur colère, les riverains ont incendiés des pneus dans la rue et utilisé des pierres contre la police qui, elle, était armée de matraques et de gaz lacrymogènes. Au final, on peut s’offusquer du comportement des éléments des forces de l’ordre particulièrement zélés qui ont brutalisé et violenté d’innocentes personnes. Retenons que plusieurs démarches ont été menées afin de ramener le calme dans ce village.
Hugues Amari