@informateur- Prophète Joël Krasso n’est plus à présenter en Côte d’Ivoire et bien au-delà. Très engagé dans l’œuvre de Dieu, il est par ailleurs le promoteur de Baruk communication. Informateur.ci l’a rencontré.
- Que devenez-vous, Prophète Krasso?
Je continue de communiquer sur mes activités. Notamment Baruk communication. Nous avons des programmes sur Divo et depuis ma position nous sommes en contact. Ceux qui y vont peuvent le témoigner. Je travaille beaucoup. Mon boulot s’est intensifié. Ma structure est représentée à Conakry où j’ai pu acquérir une forêt de deux hectares dans lequel je cultive le manioc en vue de produire de l’attiéké , du piment etc. En plus de cela, j’ai obtenu deux autres hectares pour la construction d’un hôtel de luxe. Donc comme vous pouvez le constater, je suis dans plusieurs affaires dans ce pays frère de la Côte d’Ivoire. Ensuite, je suis allé au Sénégal pour y installer Baruck communication. En fait, je suis dans l’accomplissement de la vision que j’ai reçu. Par la grâce de Dieu, j’ai installé une grande église. Je veux être utile à toutes les nations. Je ne veux plus me limiter à la Côte d’Ivoire. Ce n’est pas parce qu’on est homme de Dieu qu’on ne peut pas faire des affaires. L’or et l’argent appartiennent à Dieu. Et avec lui il faut travailler. Je veux être un modèle pour les nations.
- Qu’est-ce qui fait courir l’homme de Dieu que vous êtes?
C’est la prophétie. Jésus dit qu’il a été appelé pour être témoin à Jérusalem dans actes des apôtres, chapitre 1 verset 8. Il n’a pas dit d’être statique.
- Vous annoncez un forum économique pour cette période de fin d’année. A quoi cela répond?
Avec la Jeca c’est plus de 400 personnes que je gère. Nous avons une grande cérémonie au cours de laquelle nous allons réfléchir sur comment aider nos nations en terme d’investissements. Le thème de cette année c’est : » Investir au Sénégal’’. Il s’agira pour nous de motiver la diaspora à venir investir dans les différents États. C’est aussi surtout une manière pour nous d’aider nos États à lutter contre le chômage, la pauvreté et l’immigration clandestine. Parce que les États ne peuvent pas tout faire. Alors quand je suis dans un pays, la Jeca apporte sa contribution en sensibilisant la diaspora à venir investir dans le pays dans lequel on organise le forum. L’année prochaine ça sera à Lomé puis en 2025 en Côte d’Ivoire.
- Vous entreprenez une tournée dans les pays Africains. On vous voit en train de faire des dons aux orphelins et aux veuves, soutenir l’autonomisation des femmes, faire des délivrances de personnes malades …
Il faut retenir que depuis 2018, j’avais annoncé dans la presse que je devais effectuer une tournée Africaine. C’est donc une suite logique. Après la pandémie du COVID, j’ai compris que le monde ne serait plus comme avant. J’ai donc commencé mon périple par le Burkina Faso. Par l’entremise de mon organisation » Fondation Joël Krasso, espoir de vie’‘, avec Dieu, c’est le partage. On ne veut pas se faire voir. C’est juste pour apporter notre amour aux démunis. J’ai également interpellé les autorités sur le fait qu’il y’avait trop d’enfants dans les rues et ce que pourrait être un lieu de recrutement pour les djihadistes. En Guinée, Dieu m’a permis d’aider la communauté africaine qui était en pleine crise d’Ebola qui faisait des ravages, sans oublier la crise politique qui secouait le pays à cette époque. Des églises et mosquées avaient été brûlés à N’zérékoré. En tant qu’homme de Dieu, je me devais de calmer les ardeurs dans chaque communauté. J’ai financé des projets pour les femmes à hauteur de 50 millions de francs Guinéens. Mon Ong y a également été installée avec ce que cela implique comme projets notamment dans le domaine de la santé et l’éducation. Aujourd’hui à Dakar, je suis en train de faire la même chose. Avec le phénomène des enfants mendiants je me bats pour lutter contre cela. C’est ma contribution en tant qu’africain et président de la Jeca (Jeune entrepreneur chrétien Africain) que j’ai mis en place. Nous organiserons les 6, 7, 8 et 9 Décembre prochain à N’Gor dans les environs de Dakar, une cérémonie au cours de laquelle nous allons faire des dons en vivres et non vivres et accompagner la mairie dans tout ce qui est projets.
- Où en êtes-vous avec le projet de construction d’un temple de 2000 places à Divo?
Le projet demeure. Au fait c’est pour cela que je ne suis pas encore rentré au pays. Quand j’étais au Burkina, l’un de mes collaborateurs m’a informé de la disponibilité d’un terrain. Mais aux dernières nouvelles cet espace a été vendu. Cela m’a profondément peiné. Nous avons rencontré le maire M. Amedé Kouakou à qui je dis infiniment merci pour sa disponibilité et son grand cœur. Puisse le tout puissant le bénir abondamment. Il nous a mis en contact avec le chef central des Dida qui nous a orientés. Nous avons obtenu deux hectares de terrain que nous sommes en train d’acheter.
- Que devient votre église la mission pour la compassion des âmes et l’orphelinat à Divo?
Tout va bien. Et je crois que le centre de Divo est le plus fréquenté au monde. Les gens viennent de tous les pays pour s’y rendre. Je fais du télétravail depuis là où je me trouve. Avec Dieu, la distance n’est pas un obstacle.
Daouda LY