‘@Informateur- Administrateur de sociétés, Sadate Bikienga est un homme au grand cœur qui a un sens aigu du partage et de la solidarité. Il est ouvert à toutes les sollicitations et aide indistinctement tous ceux qui lui font appel. Cet homme qui n’hésite pas à mettre la main à la poche chaque fois que de besoin a posé des actes de portée socio-économique qui font de lui un agent de développement hors pair.
A son actif, on note plusieurs réalisations dont le forage de Silminabin, dans le secteur 5 de Pouytenga qu’il a fait réaliser, la rénovation et la fourniture de livres et manuels scolaires à la Bibliothèque Départemental de Pouytenga. Pour la cause de la jeunesse, il ne ménage aucun effort pour soutenir des actions en faveur de l’employabilité et de l’entreprenariat de ces derniers.
Il a aussi consenti à parrainer un prix d’excellence qui porte son nom. C’est le Prix d’Excellence Sadate Bikienga dont la 1ère édition a été organisée en 2016. Quand la 2ème est prévue pour le 29 juillet 2017. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Sadate Bikienga a à cœur le développement et le partage avec la collectivité. Il a décidé de se mettre au service de ses parents et est résolument engagé dans cette dynamique vertueuse. A la vérité, Sadate Bikienga est le fils de son père. Celui-ci, pieux musulman, d’ailleurs Président de la Communauté Musulmane de Pouytenga pendant une dizaine d’années n’hésite pas à secourir les ‘’veuves et les orphelins’’. Il a la main sur le cœur et son fils ne fait que marcher dans les pas de son géniteur et modèle.
Ancien employé d’un Cabinet d’expertise immobilière et industrielle, en 2009, Sadate Bikienga atterrit ensuite à Air Burkina où il fit l’expérience des airs avant d’être recruté par le Groupe KANIS de l’Opérateur Économique Inoussa Kanazoé. Il occupa, dans un premier temps, la fonction de Conseiller juridique avant de se retrouver au cœur de l’exploitation et du management du Groupe. Il participa activement à l’industrialisation du Groupe (CIM METAL GROUP) qui évolue aujourd’hui dans l’industrie du ciment, du métal et la logistique dans la sous région. Sadate Bikienga, avant ses fonctions actuelles, a aussi trainé sa bosse dans le commerce. Son père étant lui-même un commerçant. C’était à l’époque où il était encore à la faculté de droit à l’Université de Ouagadougou.
Pourtant, ce jeune homme rêvait d’être plus tard journaliste. Il abhorre l’injustice et pensait pouvoir lutter contre par la pratique du journalisme. D’où sa passion dans ses années collèges pour la lecture des journaux et les émissions de débats. C’est aussi un féru du ballon rond. En effet, Sadate Bikienga apprécie particulièrement chez les footballeurs leur «ténacité et leur esprit de combativité face à l’adversité». Et c’est l’équipe d’Italie et les clubs italiens (Le Calcio) qui caractérisaient le mieux la hargne de vaincre à ses yeux. Il aurait aussi donc pu devenir un footballeur.
Mais le destin en décidera autrement. Il est devenu un acteur du monde des affaires au Burkina Faso et en Cote d’Ivoire, et fait du partage un credo. «Le partage donne tout son sens à la vie en communauté», aime-t-il à dire. Issu d’une famille d’une vingtaine d’enfants, Sadate Bikienga tient son ouverture précoce d’esprit par le fait d’avoir grandi au centre du quartier «Jongin» de Pouytenga. Véritable melting pot où cohabitent jusqu’aujourd’hui encore une foultitude d’ethnies burkinabè et bien d’autres nationalités.
Éduqué dans la pure tradition musulmane et africaine, Sadate Bikienga est un croyant qui aime son prochain. Comment pouvait –il en être autrement quand il a grandi auprès d’un père qui s’est entièrement mis au service de sa communauté ; une communauté à laquelle il a donné sans compter. «Mon père a toujours fait preuve de disponibilité pour son prochain au point que notre domicile était habité par des frères et sœurs orphelins et tous genres. Il était d’ailleurs très dur envers nous à chaque fois que nous avons des histoires avec nos frères orphelins ou ceux qui n’avaient pas leurs parents avec eux», se rappelle t-il.
Il a toutefois deux préoccupations majeures. L’éducation de la jeune fille et le développement de l’Afrique. «Éduquer une fille, c’est éduquer une Nation», rappelle-t-il. C’est pourquoi, l’éducation de la jeune fille lui tient à cœur et qu’il en a fait son cheval de bataille. Quant au développement de l’Afrique, il est convaincu qu’il passe par la science et la technologie. Lui qui a le privilège de travailler dans un grand groupe industriel comme CIM METAL GROUP dont CIMFASO en est une filiale sait l’importance d’une bonne formation professionnelle et une main d’œuvre qualifiée. C’est la raison qui le pousse à vouloir promouvoir l’excellence.
A son actif, on peut citer le Prix d’excellence qui porte son nom dans les domaines scientifiques. Car pour lui les pays africains doivent assurer leur développement en comptant sur leurs propres forces et, surtout, en prenant en compte la transformation de leurs matières premières par l’industrialisation.
Travailleur et père d’un enfant, à 35 ans, Sadate Bikienga tient au rayonnement de sa patrie, le Burkina Faso. Un rayonnement auquel il entend apporter sa modeste contribution.
Jean François FALL