@informateur- Ceux qui craignaient la »libanisation » de la guerre d’Israël contre le Hamas dans les territoires palestiniens ne se sont pas trompés. Le conflit israélo-palestinien est devenu une guerre de l’armée israélienne contre le Liban. Tel-Aviv qui a nié être l’auteur des attentats terroristes aux bipeurs piégés au Liban, vient d’annoncer fièrement avoir perpétré 300 nouvelles frappes sur le Sud Liban.
Ces attaques ont fait plus de 50 morts et 300 blessés, principalement des civils, selon le ministère libanais de la Santé. Ainsi, Tsahal et le Mossad qui n’ont pas eu le courage de reconnaître les actes terroristes et les crimes de guerre d’Israël à travers l’explosion à distance des appareils civils de communication piégés, sont revenus à leur forme traditionnelle de guerre.
Le fait est que sous le prétexte de mener des frappes contre les cibles censés abriter le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, Israël massacre d’innocentes populations civiles dans ces deux pays, avec la caution de ses soutiens inconditionnels occidentaux, sans que la preuve des sites supposés appartenir au Hamas ou au Hezbollah ne soit jamais faite.
Les appareils de communication qu’Israël a fait exploser collectivement à distance de façon perfide étaient censés appartenir aux chefs et membres du Hezbollah au Liban. C’était un prétexte. Car ce sont les civils qui ont été majoritairement tués dans ces opérations que Tsahal n’a pas voulu assumer face à l’opinion internationale.
Il est tant que l’ONU prenne ses responsabilités pour mettre fin à l’hécatombe. Car, même si le Conseil de Sécurité est au main des soutiens d’Israël, on ne peut pas humainement concevoir que ce massacre de civils s’éternise au Proche-Orient.
DL/informateur.ci