@informateur- L’Iran est en deuil après la découverte, ce lundi, de l’épave de l’hélicoptère qui transportait le président Ebrahim Raisol-Sadati Raïssi, et le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian. Les officiels iraniens de l’appareil n’ont pas survenu au crash survenu, dimanche, alors qu’ils revenaient d’une cérémonie d’inauguration d’un barrage à la frontière avec l’Azerbaïdjan.
Au total ce sont 8 personnes qui ont trouvé la mort dans ce crash. Car en dehors du président et du ministre des affaires étrangères, l’appareil transportait également l’Imam de la prière collective de la ville de Tabriz, ayatolollah Al-Hachem, le gouverneur de la province d’Azerbaïdjan, Malek Rahmati, le chef du protocole du président et trois membres d’équipage.
Le pays de l’Alayatollah Khomeiny était déjà préparé au pire eu regard des difficultés que les secouristes rencontraient à localiser le lieu précis de l’accident. Les conditions météorologiques étant exécrables dans la région. A la tombée de la nuit, dimanche, l’espoir de retrouver le président Raïssi vivant s’était envolé.
Dès l’annonce de la mort du président et de la délégation qui l’accompagnait, le Guide suprême de la Révolution islamique, l’Ayatollah Sayed Ali Khameny a décrété 5 jours de deuil national. Évoquant l’article 131 de la Constitution, le guide suprême a aussitôt désigné le Vice-président Mokhber en qualité de président intérimaire en attendant l’organisation d’élection dans les 50 jours.
Du Pakistan à la Chine en passant par l’Inde, l’Irak, l’Arabie Saoudite, la Turquie, l’Union européenne, et la Russie, des hommages ont afflué, saluant la mémoire du président Raïssi. Le Hamas et le Hezbollah n’ont pas été en reste de cet élan d’hommage à celui qu’ils qualifient de «soutien aux mouvements de résistance».
AS/Informateur.ci