@informateur- Sur saisine de l’Iran, le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) se réunit en urgence ce lundi 28 octobre 2024, pour se pencher sur la sanglante tragédie humaine causée par les bombardements de l’armée israélienne au Proche-Orient. A quoi s’attendre cette fois, après les précédentes réunions d’urgence infructueuses, alors que l’ONU est elle-même prise à partie au Liban et à Gaza par Israël qui demande le départ des missions onusiennes et des organisations humanitaires ?
On espère une avancée vers une trêve qui permettrait d’entamer des négociations de paix. Face au désastre humanitaire vécu par les populations civiles dans les territoires palestiniens et au Liban, le président égyptien Abdel Fattah Al Sissi a proposé un cessez-le-feu de deux (2) jour au moins, pour que de l’aide humanitaire et des secours d’urgence soient apportés aux populations sinistrées et endeuillées par les bombardements incessants de Tsahal au Proche-Orient. Le temps que la diplomatie fasse son œuvre pour un échange d’otages et de prisonniers de part et d’autre.
Concernant la médiation des facilitateurs américains, quatari et égyptiens, les discussions devaient être relancées avec la partie israélienne, ce dimanche 27 octobre 2024 à Doha au Qatar. Pendant ce temps, les frappes de l’armée israélienne au Liban continuent, faisant toujours plus de victimes civiles. Le 25 octobre 2024, Tsahal a tué 3 journalistes au Liban en visant un réceptif hôtelier à Hasbaya, une ville distante de Beyrouth de 50 kilomètres.
Au total, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, les bombardements israéliens ont causé la mort de 42 924 Palestiniens, majoritairement des civils, et fait des centaines de milliers de blessés et de déplacés.
Au Liban, le ministère de la Santé dénombre près de 2500 morts et environ 1500 blessés, principalement des civils. Près d’un million de déplacés sont à déplorer au milieu des frappes israéliennes au Proche-Orient.
DL/informateur.ci