@informateur- Macron a-t-il dribblé ses alliés électoraux après le second tour des élections législatives anticipées en France? Les a-t-il mis dans le vent au sujet de la nomination d’un nouveau Premier ministre censé être le choix de la gauche? La question est posée. Car, au grand dam des Français et de la gauche, il n’y aura pas un nouveau Premier ministre en France avant la fin des Jeux Olympiques » Paris 2024 ».
Le président Emmanuel Macron a martelé cette information, jetée au visage de ses alliés de circonstance de gauche qui, réunis au sein du Nouveau front populaire (NFP), demandent la nomination d’un nouveau Premier ministre issu de leurs rangs, sans plus attendre, après les législatives anticipées. Elections au terme desquelles Macron a échappé de justesse à une cohabitation avec le Rassemblement national (RN), l’extrême droite conduite par Marine Le Pen et Jordan Bardella, grâce à une mobilisation tous azimuts dans une quasi alliance de la droite centriste et du bloc de gauche qui ont dû batailler ensemble, par des désistements, des ententes sous toutes les formes et des manœuvres stratégiques, pour empêcher le RN de ravir la majorité absolue à l’Assemblée nationale française.
Mais il y a assurément des alliances contre nature – telle la droite libérale dans un tandem avec la gauche socialiste – qui ne finissent par toujours dans une parfaite entente, surtout lorsque que l’objectif commun étant atteint, chacun se tourne vers ses intérêts propres. Le constat est que Macron n’entend pas donner au bloc de gauche sa part du gâteau après le combat âpre contre le RN. Il n’est nullement disposé à nommer le candidat proposé par la gauche à Matignon, Lucie Castets. Le président français l’a fait savoir dans une interview sur France 2, Franceinfo et France Inter le mardi 23 juillet 2024. S’arc-boutant sur la tenue des JO, il en fait tout un argument pour ne pas nommer dès maintenant un nouveau Premier ministre en vue de la formation d’un nouveau gouvernement.
DL/informateur.ci