COP 16 : Les pays riches refusent l’augmentation des fonds destinés à la préservation de la biodiversité

@informateur- Le sommet de la COP 16 a clos ses travaux le samedi 2 novembre 2024 à Cali en Colombie. De cette rencontre mondiale, il est ressorti que les pays riches semblent fatigués d’investire plus qu’ils ne le font déjà dans la préservation de la biodiversité. La présidente de ce sommet des Nations-Unies, la Colombienne Susana Muhamad, n’a pas réussi à faire adopter, par les pays riches notamment, le financement de la feuille de route destinée à freiner la destruction de la nature d’ici à 2030. Ils ont dit non à la présidence colombienne du sommet de Cali qui avait mis sur la table un besoin de 200 milliards de dollars par an pour la préservation de la nature et de la biodiversité.

Les négociations sur le financement de la lutte contre la destruction de la biodiversité ont en fait accouché d’une souris, les délégués de plusieurs pays ayant quitté la table des discussions peu de temps avant la clôture des travaux. A Cali, les grandes puissances occidentales qui ont marqué leur refus de participer à la création de nouveaux fonds d’aide multilatéraux au développement, ont aussi boudé la proposition de la feuille de route du mécanisme de suivi pour la tenue des engagements pris par les Etats pour la préservation de l’environnement et de la biodiversité, tel que convenu à Montréal au Québec (Canada).

La présidence colombienne du COP 16 a pu juste se féliciter timidement de l’adoption d’un statut renforcé pour les peuples autochtones dans le cadre de la préservation de la biodiversité, à travers un texte sur la reconnaissance des afrodescendants. Ainsi que d’un accord de principe pour la mise en œuvre d’un fonds multilatéral dont le but est d’amener les pays riches à partager avec les pays en développement les bénéfices réalisés par des entreprises grâce au génome numérisé de plantes et animaux de leurs territoires.

On le voit, alors qu’ils détruisent à coup de pollution massive la biodiversité, les pays occidentaux tournent le dos à la nature. Préférant financer les guerres et l’armement coûteux à travers le monde.

DL/informateur.ci

Quitter la version mobile