@informateur- Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne ont reçu lundi à Bruxelles le secrétaire général de la Ligue arabe ainsi que les ministres des Affaires étrangères d’Égypte, d’Arabie saoudite, de Jordanie et surtout ceux d’Israël et de l’Autorité palestinienne. Au menu de leurs discussions séparées, l’urgence sécuritaire et humanitaire mais aussi le très hypothétique processus de paix.
Après ces rencontres, le chef de la diplomatie européenne a souligné que nombre de ministres ont demandé à leur homologue israélien Israël Katz des mesures d’urgence pour alléger les souffrances des Palestiniens à Gaza, rapporte notre bureau à Bruxelles. Pour Josep Borrell, il faut effectivement plus de convois d’aide humanitaire mais il faut aussi enclencher un processus à plus long terme et rebâtir une perspective de paix, trente ans après les accords d’Oslo.
«L’urgence est la priorité, mais cela ne doit pas nous empêcher de travailler pour le long terme, en commençant maintenant à préparer une conférence de paix, afin de s’attaquer au conflit et à ses causes profondes et de rechercher une solution stable», a-t-il souligné. Sinon, nous entrerons dans un nouveau cycle de violence, d’enterrement en enterrement, de génération en génération. C’est le travail que nous avons entamé avec un premier projet de plan de paix. Ce plan devra fournir des garanties de sécurité solides à Israël et au futur État de Palestine.»
Mais les Européens n’ont pas convaincu leur homologue israélien, même s’ils affirment qu’un processus vers une solution à deux États ne pourra se faire que lorsque le Hamas aura été écarté. Ils comptent sur les pays de la région pour les aider à offrir à Israël et à la Palestine des garanties de sécurité, de soutien financier et diplomatique qui pourraient les inciter à entamer des pourparlers. Lire la suite ici