@informateur.- Le président chinois Xi Jinping a sacrifié à la tradition et à la courtoisie diplomatique en adressant, le 7 novembre 2024, ses félicitations au nouveau président américain Donal Trump, après son retour à la Maison Blache. Le Chef de l’Etat chinois appelle à »une relation sino-américaine stable, saine et durable conforme aux intérêts communs des deux pays et aux attentes de la communauté internationale, dans le respect mutuel et la cohabitation pacifique « , a déclaré Xi Jinping, s’adressant, dans une déclaration reprise par les médias, à son homologue américain ce jeudi 7 novembre.
Pour le président chinois, la Chine et les Etats-Unis gagneraient plus à coopérer qu’à s’affronter ou entretenir inutilement des divergences. Aussi prône-t-il le renfoncement du dialogue et la communication entre Pékin et Washington. Et Xi Jinping n’a pas tort, car les divergences aux plans stratégique, géopolitique et économique ne manquent pas entre les deux superpuissances. La preuve, Donald Trump avait promis, lors de sa campagne électorale, d’imposer à l’encontre de Pékin des droits de douane jusqu’à 60% sur tous les produits chinois qui arrivent aux Etats-Unis. C’est la question de la compétitivité jugée agressive des produits chinois sur les marchés américains et européens qui en raffolent.
Personne n’ignore ce débat qui oppose la Chine aux États-Unis et aux pays européens, lesquels reprochent aux produits chinois d’être invasifs sur leurs marchés. D’où la menace de la taxation douanière pour décourager et réduire l’entrée des produits chinois sur les marchés occidentaux.
Mais la Chine qui représente un vaste marché dont Américains et Européens ne peuvent se passer, a elle aussi ses arguments. Si elle venait à appliquer la loi de la réciprocité, les produits américains et européens en souffriraient. D’où l’équilibre des rapports de force, malgré les menaces…
DL/informateur.ci