@informateur.ci- Un puissant séisme de magnitude 6,3 a frappé le nord de l’Afghanistan dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 novembre, provoquant la mort d’au moins 20 personnes et blessant plus de 300 autres. Le tremblement de terre s’est produit dans la province montagneuse de Samangan, près de Mazar-e-Charif, à une profondeur de 28 kilomètres, selon l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS).
D’après Sharafat Zaman, porte-parole du ministère afghan de la Santé, « environ 320 compatriotes ont été blessés et plus de 20 tués » dans les provinces de Samangan et de Balkh, précisant qu’il s’agit encore d’un bilan provisoire. L’Autorité de gestion des catastrophes a indiqué que la majorité des blessés de Samangan avaient déjà pu regagner leur domicile après avoir reçu des soins.
À Mazar-e-Charif, grande ville du nord du pays, la célèbre mosquée bleue, joyau architectural du XVe siècle, a subi d’importants dommages. Des fragments de faïence et de pierre se sont détachés du minaret et jonchaient le sol du site, l’un des rares encore ouverts aux visiteurs étrangers, selon un journaliste de l’Agence France-Presse (AFP).
Le ministère de la Défense a annoncé avoir rouvert une route bloquée par des éboulements et porté assistance à plusieurs automobilistes coincés durant la nuit. Les secousses ont été ressenties jusqu’à Kaboul, située à plusieurs centaines de kilomètres de l’épicentre.
Ce séisme survient seulement deux mois après celui d’août dernier, d’une magnitude similaire, qui avait ravagé l’est du pays, causant la mort de plus de 2 200 personnes et détruisant plus de 7 000 habitations. L’Afghanistan, l’un des pays les plus vulnérables aux catastrophes naturelles, reste durement éprouvé par la répétition de ces drames.
Djah OPELY













