@Informateur.info- L’Ambassadeur Mahamadou Zongo a profité, vendredi, de la remise symbolique des nouveaux passeports ordinaires et Cartes nationales d’identité burkinabé (CNIB) établis, au Consulat général d’Abidjan-Plateau pour donner la réplique à l’Opposition politique qui estime que le processus d’enrôlement des Burkinabè de l’extérieur sur le fichier électoral serait biaisé.

Selon le diplomate burkinabé, ‘’l’administration travaille conformément aux textes en vigueur’’. Pour le moment, a expliqué l’Ambassadeur Mahamadou Zongo, ‘’les textes ne nous permettent pas de travailler en dehors des Consulats’’.

Jeudi, s’inquiétant du faible taux des enrôlés depuis le 4 janvier, date de début du processus, l’Opposition politique avait attribué cette faible participation à ‘’la centralisation des lieux d’enrôlement des burkinabè de l’extérieur dans les Ambassades et Consulats généraux’’.

Cependant, M. Zongo, se disant satisfait du déroulement du processus, a invité les Burkinabè à mettre à profit la dizaine de jours restant pour arrêter l’opération pour se faire enrôler, se réjouissant du ‘’suivi effectif’’ de l’opération par les autorités en charge du processus.

‘’C’est le dimanche que les premiers dossiers ont été envoyés au Burkina pour l’édition et depuis mardi, nous avons reçu les premiers passeports et cartes que nous venons de remettre symboliquement aux propriétaires. C’est la preuve que le processus est bien suivi (…).

A l’endroit des 17 Délégués CSBE (Conseil Supérieur des Burkinabè de l’extérieur), l’Ambassadeur Mahamadou Zongo a rappelé qu’ils sont ‘’l’interface’’ entre la représentation diplomatique et la communauté. ‘’ Leur feuille de route, c’est être à la fois le relais entre l’administration et la communauté et en retour apporter les informations’’ sur la vie de la communauté, a insisté M. Zongo.

Concernant la rumeur d’un ‘’enrôlement parallèle’’, il a rassuré ses compatriotes en ces termes : ‘’ après vérification, il s’est avéré que le samedi 11 janvier une association procédait, dans une école à Koumassi à la remise de pièces des gens qu’elle a accompagnés à Ouagadougou pour l’établissement de leurs cartes, ce qui est normal, l’accompagnement. Il n’était pas question d’enrôlement parallèle’’ a expliqué Mahamadou Zongo qui a dit avoir conseillé le responsable de cette association de ‘’communiquer à l’avenir pour éviter les suspicions’’.

G. MADINA