@informateur- Au Sénégal, l’Assemblée nationale sera-t-elle dissoute après l’élection présidentielle qui a vu arriver le nouveau Président de la République Bassirou Diomaye Faye? Beaucoup pensent que cette probabilité n’est pas à écarter. La question est d’autant plus pertinente que le malaise est réel à l’Assemblée nationale sénégalaise où la majorité des sièges est détenue par le camp de l’ancien président Macky Sall.
En face, il y a les élus du camp au pouvoir, le mouvement de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko, Patriotes du Sénégal pour le travail, éthique et la fraternité ( PASTEF), qui a porté à la Présidence Diomaye Faye mais qui est minoritaire au Parlement sénégalais. Deux camps qui ne parlent pas le même langage. Une situation qui gêne énormément le camp présidentiel, en raison des blocages créés par les élus pro Macky Sall et qui pourraient entraver le programme d’ Ousmane Sonko et l’action gouvernementale. Au moment où le Chef de l’État Diomaye Faye travaille à ériger  » le Sénégal nouveau » promis à ses électeurs lors de sa campagne électorale, certains craignent que les élus de  »l’ordre ancien », majoritaires au Parlement, n’œuvrent à obstruer et à compromettre sa vision en s’opposant systématiquement aux projets de lois qui devraient accompagner son action.
Les observateurs pensent qu’en déclarant qu’il opérerait  »un changement systémique », le président sénégalais faisait aussi allusion à la dissolution de l’Assemblée nationale pour des élections législatives anticipées, dans l’espoir de récupérer la majorité absolue au Parlement, pour pouvoir gouverner plus tranquillement, avec son mentor devenu son Premier ministre, Ousmane Sonko.
Mais la carte des élections législatives anticipées serait-elle une bonne option? Si la question circule au sein de la classe politique sénégalaise, Diomaye Faye, lui, ne s’est pas encore prononcé officiellement sur ce sujet.
DL/informateur.ci