@informateur- A l’initiative de la Transition militaire qui s’est installée au pouvoir à Libreville après la mise à l’écart d’Ali Bongo suite au coup d’Etat de 2023, le collège électoral est convoqué le 16 novembre 2024 au Gabon pour se prononcer par voie de référendum sur un nouveau projet de Constitution.
Dans ce texte, le chapitre qui focalise toutes les attentions est celui qui prévoit la prolongation de la durée du mandat présidentiel. En effet, les Gabonais devront se rendre aux urnes pour voter par » Oui » ou par » Non » le nouveau projet de Constitution qui prévoit, entre autres points, la prolongation du mandat présidentiel de 5 à 7 ans, renouvelable une seule fois.
Faut-il le savoir, au Gabon les dispositions constitutionnelles actuelles fixent à 5 ans la durée du mandat présidentiel qui est renouvelable, sans limitation. Ce projet ne recueille pas l’assentiment de l’opposition qui considère que l’objectif de la Transition militaire dirigée par le Général -président Brice Clotaire Oligui Ngema, à travers ce nouveau projet de Constitution, est d’enfermer le Gabon sous un joug présidentialiste par le renforcement des pouvoirs du président de la République.
C’est donc tout naturellement que l’opposition appelle les Gabonais à voter »Non » à ce scrutin référendaire, pour empêcher l’installation à la tête du Gabon d’un homme fort » qui va museler des » Institutions faibles ». Le son de cloche est bien entendu différent du côté de la Transition. Le Général Brice Oligui Nguema estime que par la limitation des mandats présidentiels, ce texte est une avancée importante au plan démocratique et de l’alternance au pouvoir. Le Général Olingui appelle donc les Gabonais à se mobiliser dans les urnes le 16 novembre 2024 pour voter favorablement le texte.
DL/informateur.ci