@informateur- Au Burkina, les temps restent mauvais pour les officiers et soldats des forces armées nationales qui, dit-on, ne partageraient pas la même vision que la junte au pouvoir à Ouagadougou ou qui seraient regardés comme ayant des liens avec les anciens dirigeants. Ils font l’objet de suspicion, de méfiance extrême et d’une chasse aux sorcières permanente.
La preuve, constatent des observateurs, 16 officiers des forces armées burkinabè, parmi lesquels l’ancien président de la Transition, Paul Henri Sandaogo, ont éété radiés des rangs de l’armée. Ces seize officiers ont été radiés sur la base de décrets qui font le tour des réseaux sociaux depuis le 4 novembre 2024.
La junte dirigée par Ibrahim Traoré les accuse, entre autres, d’atteinte à la dignité militaire, d’actions d’intelligence avec une puissance étrangère et des terroristes en vue de déstabiliser le pays, de prise d’armes contre l’Etat et de vouloir nuire à la défense nationale.
Il s’agit, outre l’ancien président de la Transition militaire, le Lieutenant-colonel Damiba Paul Henri Sandaogo, du Colonel Bamouni Didier Yves, du Lieutenant-colonel Ouattara Cheick Hamza Tidiane, du Lieutenant-colonel Somda Evrard, du Lieutenant-colonel Sanou Souleymane, du Lieutenant-colonel Keita Boubakar, du Lieutenant-colonel Ouedraogo Sidpassamdé Wilfried, du Lieutenant-colonel Toguyen Malick Damandi, du Magistrat-Commandant Zorma Pousbila Alphonse, du Commandant Ouedraogo Tegawendé Cheick Oumar, du Commandant Aouba Abdoul Aziz, du Capitaine Ouedraogo Arnaud Ulrich, du Capitaine Ouattara Aboubacar, du Capitaine CouIidati Bahapouguini, du Capitaine Maïga Christophe André Nicaise Souleymane, et du Lieutenant Kinda Abdoul-Razak.
DL/informateur.ci