‘@informateur- Le Premier ministre Patrick Achi qui s’est rendu au sous-quartier de Mossikro à Attécoubé où un éboulement a fait, ce jeudi, 6 morts et 2 blessés, a déclaré que le site du drame fait partie des zones identifiées comme à risques.
De fait, face à drame, le chef du gouvernement ivoirien s’est rendu sur les lieux en compagnie des ministres de l’Intérieur, de la Construction, de l’assainissement, de la Communication, de la Solidarité et du maire de la commune d’Attecoubé, pour exprimer la compassion et la solidarité du président de la République, Alassane Ouattara.Â
« Ce que nous souhaiterions dire, c’est transmettre aux populations de la part de Son Excellence monsieur le Président de la République, toutes nos condoléances pour les familles endeuillées et tous nos sentiments de compassion pour les blessés, nos encouragements. Nous allons bien sûr, suivre les soins qui leur sont donnés et qu’ils reviennent en état normal », s’est-il appesanti.Â
Et le Premier ministre de souligner que « c’est près de 25.000 personnes qui vivent sur ces sites qui sont des sites à risques parce qu’ils sont à flancs de collines, parce qu’ils sont dans des cavernes. S’il pleut, on peut avoir rapidement des inondations et le site aujourd’hui incriminé était un de ces sites-là  », a précisé Patrick Achi.
Selon lui, 2,5 milliards FCFA ont été dégagés pour détruire ces sites, pour déplacer ces populations. Des actions ont été entreprises, dans ce sens, a-t-il ajouté, indiquant que « l’un des objectifs qui nous avait été assigné par le Président de la République, c’est que cette année, tout soit mis en œuvre pour que nous ayons zéro décès, zéro blessé et zéro dégât matériel ». Par ailleurs, M. Achi a invité les populations de ces zones à risques à se conformer aux instructions du gouvernement en les quittant.
« C’est fait dans leur intérêt et il faille véritablement suivre les instructions qui leur sont données pour quitter ces lieux qui sont des lieux à hauts risques. Il faut que ces populations nous aident à les aider. Nous allons continuer d’entreprendre ces actions. Un certain nombre d’actions encore plus vigoureuses avec l’assistance des communes, des maires qui sont impliqués en l’occurrence ici il s’agit du maire d’Attécoubé qui connait ces sites, qui régulièrement les visite, parle également aux populations (…) Nous allons accélérer ce que nous sommes en train de faire et nous allons renforcer pour qu’on ne puisse plus assister à ces situations », a conclu Patrick Achi.
Geneviève MADINAÂ