‘@informateur- Comme annoncé, les marins africains ont marqué un arrêt de travail, ce lundi 6 mars 2023, dans plusieurs navires espagnols en haute-mer. Ils ont ainsi répondu à l’appel à la grève lancé par l’Union des Marins Pêcheurs de Côte d’Ivoire (UMPCI) qui réclame aux armateurs espagnols de meilleures conditions salariales.
Une grève largement suivie, si l’on en croit les différends témoignages parvenus, ce lundi à informateur.ci, depuis des navires en mer ; de nombreuses photos de marins grévistes à l’appui.
Au cours de cette première journée, le bureau des armateurs, depuis l’Espagne, a contacté quelques Capitaines de navires afin qu’ils dissuadent les grévistes. Assurant que le bureau se tenait prêt à toute discussion avec les marins de leur situation.
Une démarche dénoncée par l’Union des Marins pêcheurs de Côte d’Ivoire qui estime que c’est elle qui défend les intérêts de ses syndiqués. «Toute démarche contraire est une ruse qui vise à casser la grève», estime l’UMPCI.
Pour le Secrétaire général de l’UMPCI, Capitaine Gnoukouri Yves Demoya, en dépit de quelques manœuvres d’intimidation, les marins ont décidé de prendre leurs responsabilités.
Faut-il le rappeler, cet arrêt de travail dans les navires espagnols en mer, fait suite à un préavis de grève de l’UMPCI qui réclame l’application des salaires de bases de l’OIT pour les marins ainsi que le réajustement des primes de transport.
Ce lundi matin au siège du syndicat à Abidjan, plusieurs marins se sont mobilisés autour du Secrétaire général en guise de solidarité avec leurs camarades en haute- mer. Affaire à suivre !
Alfred SIRIMA